GEC : Réconciliation entre les réconciliateurs avant tout
L’avenir du pays dépend de la réconciliation nationale, estime le Groupe Éclaireur de Contact, connu sous le sigle GEC. Ce groupe a tenu une conférence de presse, hier, à Andrefan’Ambohijanahary. Une occasion pour ses membres de réitérer son soutien au processus engagé par le conseil des églises chrétiennes de Madagascar, FFKM. Mais, le GEC a proposé des recommandations afin d’assurer la bonne marche du processus. Il a insisté sur la nécessité pour les trois médiateurs, à savoir le FFKM, le FFM et les notables, d’élaborer un concept unique pour définir ce qu’est la réconciliation pour les Malgaches.
Le rapprochement entre ces trois entités est plus que jamais impératif, en ce moment où le pays traverse une épreuve difficile à cause des inondations, la famine et autres cataclysmes naturels qui provoquent des dégâts considérables.
D’après Beza Seramila, doyen des membres du GEC, le FFKM devrait inviter le FFM et les notables à rejoindre le processus pour coordonner leurs actions. Ce serait, selon lui, une façon d’inciter la population à s’unir pour construire ensemble un avenir meilleur.
Les conférences régionales organisées par le FFKM se tiendront à partir de ce jour, a-il- rappelé. Le FFKM a commis une erreur en négligeant les politiciens et la société civile, a-t-il souligné. La réconciliation nationale ne doit pas se limiter aux cinq chefs d’Etats et le FFKM, mais nécessite la participation de tous les citoyens, selon les explications des membres du GEC. Ces derniers jugent que les politiques ainsi que les membres de la société civile sont des acteurs incontournables du processus de réconciliation. Ceci dans la mesure où la réconciliation implique une réforme structurelle et un changement des mentalités, a souligné René Rasolofo.
Vola R
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