Intempéries et santé publique
La pluie est de nouveau au rendez vous : côté inondations, nous sommes encore menacés. Toutes les mesures de prévention sont plus que jamais maintenues. Et au delà des habitations, il existe aussi un autre aspect non négligeable: la santé publique.
Avec la pluie, les eaux stagnantes, nous avons affaire à une menace des maladies endémiques comme le palu, la peste et le choléra. Dans les zones basses de la Capitale toutes les conditions sont réunies en ce moment pour l’éclosion d’une épidémie. La conjonctivite s’annonce dans quelques chaumières. Les maladies provenant de l’improprété et de l’insalubrité sont également à craindre.
Une campagne concernant la prévention en ce qui concerne la santé publique devrait appuyer la sensibilisation du BNGRC. Cela devrait commencer par le respect de l‘hygiène. La bonne gestion des ordures menagères devrait être une des priorités. Vient en second lieu, la défécation. Cela se fait a l‘air libre c’est-a-dire n’importe où, surtout dans les sites constitués de tentes pour les sinistrés. En troisieme lieu, il faut éduquer tout le monde à ne boire que de l’eau potable.
L’eau du robinet n’est plus potable. Il faut acheter des appareils destinés à la filtrer. Sinon, l’astuce de grand-mère est simple : porter cette eau à ébullition, la filtrer avec du linge propre et laisser refroidir en la mettant dans une bouteille propre. Notre chronique a un peu abandonné les grands débats d’idées pour verser dans le quotidien. C’est le quotidien des malgaches qui est concerné par ces intempéries. Tout le monde est concerné. Et tout le monde devrait se donner la main en pareil moment où la solidarité est devenue de règle. Le mauvais temps a un bon côté : il nous oblige à nous réconcilier. Cette mission a echappé au BNGRC. Il est en connaissance de cause maintenant.
