Actualités politiques : Henry Rabary Njaka et Roland Ravatomanga s’expriment
La réunion du Groupe International de Soutien pour Madagascar (GIS-M), qui s’est tenue hier au Carlton Anosy, évoquait le dossier Marc Ravalomanana notamment de son statut actuel. Les événements qui se sont déroulés depuis vendredi dernier ont créé la polémique au sein de la classe politique, et notamment, chez les proches de Marc Ravalomanana. Henry Rabary Njaka, le Directeur de Cabinet du Président de la République, a souligné que tout était parti d’un malentendu. Il a ainsi démenti l’existence d’un ordre visant à empêcher Marc Ravalomanana de déclarations publiques. « D’après ce que j’ai entendu, son chauffeur était absent et il a demandé à changer de véhicule à Antsirabe», a-t-il précisé en parlant de l’ancien Chef d’État. Les autres ont compris que ce changement de véhicule a été le fait des forces de l’ordre alors que la décision provenait de l’ancien chef d’Etat. « En tout cas, il faut respecter les discussions entre le président de la République et Marc Ravalomanana et ne pas polémiquer sur des interprétations qui pourront favoriser le désordre dans le pays », a-t-il ajouté.
De son côté, Roland Ravatomanga, ministre de l’Agriculture et homme de confiance de Marc Ravalomanana, a indiqué que les faits étaient mal interprétés. Il ne veut pas croire à une interdiction ni à un empêchement de son chef de file. « Il y avait eu des discussions entre Marc Ravalomanana et le président Hery Rajaonarimampianina précédant les interventions au Carlton et les déplacements à Ambositra et Antsirabe », a-t-il souligné. Il a essayé de calmer la situation en indiquant néanmoins que certains éléments des forces de sécurité auraient mal compris les ordres, et que ce n’était pas non plus de leur faute.
Les deux hommes ont appelé au calme et veulent avancer dans le sens de la réconciliation nationale et dans le sens de la responsabilité. Roland Ravatomanga a souligné que le statut de Marc Ravalomanana s’est amélioré, nonobstant un décret le plaçant en résidence surveillée qui est toujours en vigueur. « Toute déclaration publique de l’ancien Chef d’État doit toujours être précédée d’une autorisation préalable », a indiqué le ministre de l’Agriculture.
Marc A.
Imprimer
