ADEMA : Les employés lancent un ultimatum de 48 h
L’année démarre vraiment très mal pour le régime avec toutes ces grèves qui se déclarent un peu partout. Cette fois-ci, ce sont les employés de l’Adema qui sont entrés dans la danse avec des revendications qui sont, pour le moment, corporatistes…
Les employés des 12 aéroports regroupés au sein de l’Aéroport de Madagascar (ADEMA) ont lancé un ultimatum de 48 heures à l’endroit du gouvernement. Ils ont observé un sit-in hier sur le parking de l’aéroport international d’Ivato, dans l’objectif d’interpeller le régime et surtout, pour faire valoir leurs revendications, lesquelles se résument en cinq points bien distincts. Nous avons appris à cette occasion que les employés frustrés exigent l’annulation du processus d’appel à manifestation d’intérêt précédant la sélection de l’appel d’offres restreint. La mise à jour du Contrat de Concession, en application aux recommandations de l’IFC au niveau de la Banque Mondiale, qui stipule entre autres que l’Adema ne peut pas être divisé en lots uniques, figure également dans leurs revendications. Les manifestants suggèrent la reconnaissance par l’Etat malgache ainsi que l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) de la révision tarifaire sur les redevances aéroportuaires, les usagers se sont favorablement exprimés à ce sujet. La mise en place par l’Etat malgache de fonds sur la Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires (RDIA), destinés à compenser les prêts consacrés à la réhabilitation des infrastructures, ainsi que la mise en place d’une garantie financière à titre d’assurance de la part de l’Etat aux principaux bailleurs, figurent également parmi les points saillants mis en évidence par les employés de l’Adema. Les employés de l’Adema ont mis en garde les autorités compétentes et menacent de durcir leur mouvement si leurs revendications ne sont pas prises en compte et s’ils n’obtiennent pas de réponses favorables dans les prochains jours.
L.R
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