Ivato Ankadindravola : Une jeune fille sequestrée par un groupe de trafiquants
La traite de personne est un acte prohibé. Cependant, le trafic de personne existe bien à Madagascar. A preuve, une femme avait avoué faire du trafic de… jeunes filles malgaches en les expédiant illicitement vers les pays arabes. Les faits.
Le trafic de personne existerait-il bel et bien à Madagascar ? Cela semble être le cas avec cette nouvelle affaire de séquestration, récemment révélée grâce à une mère de famille.
Le 16 avril dernier en effet, cette femme est venue se plaindre auprès du Service central des enquêtes spécialisées et de la lutte contre les fraudes documentaires de la Police nationale, sur l’existence d’un réseau de trafiquants qui séquestrent des jeunes filles avant de les envoyer clandestinement dans des pays arabes. Le siège dudit réseau se trouverait à Ankadindravola Ivato.
Le jour même, les membres de ce Service ont effectué une descente dans la maison indiquée. Une femme de 45 ans, propriétaire des lieux, a été interpellée à cette occasion. Elle était en possession de faux documents dont 38 passeports au nom de jeunes femmes malgaches, des statuts de différentes sociétés et entreprises, des billets d’avion retour, des contrats de travail ou encore des Certificats de moralité. Bon nombre de ces documents sont falsifiés.
Autre fait important, la fille de la mère de famille qui avait porté plainte a été découverte sur les lieux, saine et sauve, en dépit des quelques jours de séquestration. Durant son interrogatoire, la femme propriétaire des lieux a admis être l’exécutante de ce trafic depuis quelques années.
A noter que jusqu’à nouvel ordre, l’envoi de travailleurs malgaches dans ces pays d’Arabie est interdit.
Mbolatiana R
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