FOPTLS : Vers la mise en place d’une administration au service du développement
Le développement est le mot d’ordre pour toutes les activités que l’on réalise dans le pays. dans cette optique, le gouvernement, par le biais du ministère de la Fonction publique, veut apporter une innovation dans les services publics.
Le gouvernement veut se moderniser et mettre en place une administration publique au service du développement. Le ministère de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales, en partenariat avec l’Union Européenne, se lance dans l’élaboration de la politique nationale de la Fonction publique. Cette initiative vise à mieux définir les nouveaux défis du ministère ainsi que les parties prenantes de l’administration publique, a fait savoir le ministre Jean De Dieu Maharante, à l’occasion de la Journée de lancement officielle de cette Politique Nationale de la Fonction publique, qui a eu lieu hier au Colbert d’Antaninarenina.
Le gouvernement s’engage
Le ministre a noté l’engagement de l’État dans la modernisation de la Fonction publique. Cette amélioration s’inscrit dans le fameux Programme National de Développement (PND). Cette modernisation est basée sur quatre axes principaux dont la restructuration de la Fonction publique, la gestion rationnelle des ressources de l’État et la concrétisation de la transversalité de la mission de la fonction publique. L’on dénombre actuellement 130 000 fonctionnaires dans le pays. Pour assurer la bonne marche de cette modernisation de l’administration publique, le ministre Jean De Dieu Maharante demande le concours de toutes des parties prenantes.
Reconsidération des précédentes assises
nationales des
fonctionnaires
L’atelier d’hier a vu la participation des différents syndicats dont le Syndicat des Administrateurs civils (SYNAD). Le président national du SYNAD Thierry Rakotonarivo estime que des maux rongent, actuellement, la Fonction publique. Il a fait allusion, à la démotivation des fonctionnaires à cause du manque de moyens financiers et matériels, ou encore la prédominance de la politique au détriment des techniques au sein de notre administration, entre autres.
Le président du SYNAD estime que le pays a besoin d’une politique nationale bien ficelée et réaliste. Et comme tout développement part de la valorisation de la Fonction publique, le président du SYNAD espère que toutes les résolutions des assises nationales des fonctionnaires, tenues en 2012, seront reconsidérées par le pouvoir actuel. Notons que cette initiative du gouvernement de créer une administration publique au service du développement est appuyée par l’Union Européenne, à travers le projet «Fanjakana hoan’ny Daholobe».
Vola R
