Rejet de la requête de déchéance de députés : Christine Razanamahasoa dénonce
La décision de la Haute Cour Constitutionnelle du 22 Avril dernier, qualifiant « d’irrecevable » la requête aux fins de déchéance de 07 députés du MAPAR n’a pas été du goût de Christine Razanamahasoa, Coordonnatrice du groupement politique sus cité. Initiatrice et dépositaire de cette requête, l’ancienne Garde des sceaux a souligné, hier à l’occasion d’un entretien avec notre reporter au siège du MAPAR d’Ambodivona, que cette décision était prévisible et qu’elle ne l’a pas surprise. « La HCC a-t-elle réellement considéré la loi, ou y avait-il des arrangements sur des ordres ? », s’est demandée la députée d’Ambatofinandrahana. Une manière pour elle de dénoncer des suspicions d’ingérence du Pouvoir exécutif dans le Pouvoir juridictionnel et législatif…
En dépit de cette situation, l’ancienne ministre de la Justice de la Transition a souligné que le groupement politique MAPAR est déterminé à épuiser toutes les voies de recours pour aboutir à la déchéance des députés qu’elle qualifie de dissidents et n’ayant pas respecté les lignes directrices du parti. D’ailleurs, elle estime que cette décision de la HCC pousse l’instance dirigeante du MAPAR à renouveler sa requête.
Réconciliation nationale
Au sujet du processus de réconciliation nationale, Christine Razanamahasoa a souligné que la position du MAPAR demeure inchangée. D’ailleurs, Andry Rajoelina le président en exercice du groupement avait déjà énuméré des conditions, dont le respect de la Constitution. De ce fait, la coordonnatrice du MAPAR a fait savoir que les représentants de l’ancien président de la Transition maintiennent cette position et n’envisagent pas, du moins pour l’instant, de revenir dans le processus de réconciliation.
Marc A.
