Justice : Suspension de la vente aux enchères publiques des biens de Dadafara
Déception pur les uns, soulagement pour les autres. La vente aux enchères publiques des biens de Dadafara n’a finalement pas eu lieu…
Coup de théâtre hier à Ampatsakana lorsque la séance de vente aux enchères publiques des biens appartenant à l’ancien ministre de l’Elevage et de la Protection animale, Joseph Martin Randriamampionona dit Dadafara, a été suspendue et reportée sine die. Cette vente aux enchères fait suite à un contentieux opposant cet ancien membre du gouvernement avec l’un de ses partenaires en affaires et non moins ancien secrétaire général du ministère de la culture, Charles Aimé Randriamorasata. Ce dossier se rapporte à la participation des deux hommes dans le capital d’une chaîne de télévision de la capitale. Celui qui a introduit en justice ce dossier, l’ancien secrétaire général, réclamait ses parts estimés à près de 80 millions d’Ariary, a-t-on appris. C’est ce qui a impliqué la saisie des biens et la mise en vente aux enchères publiques des biens de l’ancien ministre.
L’ancien ministre s’est abstenu de tout commentaire dans cette affaire, du moins depuis la date de publication dans les journaux de l’avis de vente aux enchères de ses biens. Selon certaines informations citées dans les autres quotidiens de la capitale, ces biens ne lui appartiendraient pas mais plutôt à un des membres de sa famille. Serait-il victime d’un coup bas dans ce dossier ? La question se pose. En tout cas, l’ancien ministre a promis de donner sa version des faits. Du moins il était presque certain de cette décision de suspension. Interrogé par un journaliste de Ma-LAZA mardi soir, il a répondu : « nous allons attendre et voir si cette vente aux enchères aura lieu ». De son côté, Charles Aimé Randriamorasata, son adversaire dans ce dossier, n’a pas également réagi.
Marc A.
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