Le compte à rebours a commencé : Inévitable dissolution de l’Assemblée nationale
Le pays est à l’orée d’une autre crise majeure avec l’engagement de cette procédure de déchéance du PRM. Si les uns y trouvent une solution aux problèmes du pays, d’autres pensent le contraire et envisagent des mesures radicales…
La dissolution de l’Assemblée Nationale reste-t-elle une option incontournable dans la situation politique actuelle ? Le Chef de l’Etat ne veut pas s’y mettre pour l’instant, à en croire ses déclarations d’hier, mais bon nombre d’observateurs politiques aspirent à cette dissolution du parlement en vue d’asseoir une réelle stabilité pour le pays, du moins pour une période déterminée.
Les députés opposés à la déchéance du Président de la République ne voient pas d’inconvénient à cette hypothèse si cela s’avère nécessaire pour la stabilité garante du développement de la Grande Île. « Si les membres de l’Assemblée Nationale s’aventurent à frauder pour travailler, primer les intérêts personnels au détriment de la population qui nous a choisi, il faut la dissoudre », a avancé hier Harijaona Randriarimalala, député élu d’Atsimondrano, lors d’une conférence de presse au Colbert Antaninarenina.
Les relations entre le régime Rajaonarimampianina et l’actuelle composition de l’Assemblée Nationale restent pour le moment tendues. La confiance n’est plus de mise depuis le déclenchement de la mise en accusation du Chef de l’Etat en vue de le déchoir. Des relations qui demandent à être stables, selon des députés proches du régime pour arriver à accélérer le développement de Madagascar.
Pour tenter de sauver la face, d’autres députés proposent à ce que des pourparlers soient engagés en vue de renouer le dialogue entre la Présidence et l’Assemblée Nationale.
Marc A.
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