Bataille pour les communes stratégiques
Finalement, les élections auront lieu le 31 juillet. La première journée de la campagne électorale était comme les autres. Meetings, posters, déclarations ici et là… Les candidats cachaient un peu leur jeu. En matière de programme, il n’y a pas de marque déposée, encore moins d’exclusivité. On se garde de dévoiler prématurément ses batteries.
Les communales sont des élections de proximité. Il est important que le candidat soit quelqu’un de connu et d’apprécié pour prétendre être le maire de la commune. En fait, les communes suivantes sont très stratégiques, de l’avis des analystes : les Communes Urbaines de Fianarantsoa I, Antsirabe I, Toamasina I, Nosy-Be I, Antsiranana I, Mahajanga I, Antananarivo I, Toliara I, Tolagnaro I, Ambatondrazaka, Moramanga… On en passe, mais ces communes sont politiquement et économiquement importantes.
Tout le monde est maintenant en chantier. Presque toutes affaires cessantes. Même PM, Ministres, députés, grands commis… Tout le monde s’y met directement ou indirectement. Et il semble que les ministres seraient sollicités à se démener pour avoir le maximum de maire dans leurs girons. Il y va de leur propre avenir au sein du futur gouvernement. Car on sait qu’un toilettage du gouvernement aura lieu après les Communales. Cela peut être au mois d’août, de septembre, d’octobre, de novembre ou de décembre… Après les Communales, c’est bien trop vague.
Deux partis affichent une volonté de ravir le maximum de mairies : le HVM et le TIM. Le HVM a besoin des communes pour asseoir sa stabilité au pouvoir et déployer une politique de décentralisation sans opposition majeure. Le TIM veut reprendre ce qu’on lui avait pris de force en 2009. Mais les indépendants restent en embuscade. Ils sont disposés, chacun à sa manière, de damer le pion aux partis politiques. Bref, aux autres.
