Troubles, attaques avant les élections : 27 individus écroués dont 2 membres des forces de l’ordre
La période actuelle, celle précédant une échéance électorale d’importance majeure, est toujours à risques, car les débordements des partisans des candidats ne sont pas à écarter. De surcroît, la tension sociale est toujours palpable…
Le Directeur Général de la Police Nationale le Contrôleur Général de Police Joachim Rajaobelina lance un appel au calme et à l’apaisement pour cette période de campagne électorale. La Police nationale se veut être proche de la population, selon ses dires. Ce responsable invite ainsi chaque citoyen à signaler, sans tarder, tout fait suspect durant la campagne électorale, pendant ou après les élections au Poste ou au Commissariat de Police le plus proche.
Il n’a pas manqué de souligner que beaucoup d’informations circulent sur l’insécurité grandissante, tendant à créer un certain désordre aussi bien dans la Capitale que dans les autres régions. Force est, cependant, de constater que des efforts sont fournis pour lutter contre cette insécurité, selon ses dires. Les nombreux services et directions rattachés à la Police nationale ont d’ailleurs fait part de leur bilan respectif de ces opérations de sécurisation, à l’issue de la rencontre du DGPN avec la presse.
Dans le cadre de l’opération Force de frappe, par exemple, 27 individus ont été arrêtés par la Police nationale depuis le mois de juin dernier. 23 sont placés sous mandat de dépôt, tandis que les 4 autres suspects, dont 2 sont des agents des Forces de l’ordre, font encore l’objet d’investigations. Des armes avec des balles ont été saisies (Kalachnikov, revolver…).
Deux éléments de la Police ont, par ailleurs, perdu la vie dans l’exercice de leur fonction, abattu par des malfrats : le premier à Tsaratanana et le second à Toamasina.
Toujours selon le bilan, de nombreux voleurs à la tire et pickpockets exerçant aux 67Ha et à Ampasika ont été appréhendés par la Police.
C.R
Imprimer
