D’un retour à l’autre
Nous entamons une nouvelle semaine de campagne électorale. Les discours n’ont pas vraiment été differents d’un état-major politique à l’autre. Les programmes sont sensiblement les mêmes. La différence se situe dans le personnage des têtes de liste et de ceux qui composent la liste.
Pour la capitale, on ne nous apprend rien de nouveau. Nous avons des problèmes concernant les embouteillages qui paralysent les activités économiques et administratives. Les embouteillages ralentissent tout. La propagande rend la situation encore pire.
Antananarivo est une ville laide. A cause de la saleté, des édifices qui tombent en ruine. Un état de délabrement ici et là. Ajoutons à cela le sempiternel problème d’ordures non enlevées. La saleté qui règne dans la capitale n’est pas uniquement un problème de moyens : elle est sociale et culturelle. Les Tananariviens n’ont pas le sens du civisme dans leur majorité. En fait, cela est expliqué par le nombre élevé de marchands qui ont pris d’assaut les trottoirs.
Antananarivo est devenue une grande cour des miracles. Il n’y a plus de grandes avenues agréables. Le boulevard de l’Europe est en train de se détériorer. Que dire des canaux d’évacuation bouchés ou inexistants ? Quid également de l’anarchie au niveau de la circulation ? De ces construcions illicites ici et là… ?
Il faut des maires, des autorités qui ont la volonté politique d’aller de l’avant. Capables de tenir leurs promesses électorales.
