SECES : du baccalauréat et menace d’année blanche à l’Université
Aucune lueur d’espoir quant à la grève des Enseignants Chercheurs (SECES). Jusqu’à présent, les autorités compétentes n’ont toujours pas satisfait leurs revendications. Cependant, comme une grève peut en cacher une autre, cette manif du SECES se répercute à présent sur les étudiants. Et les conséquences seront graves si aucune réaction n’intervient de part et d’autre.
La suspension des cours et des activités de recherches n’est toujours pas levée et ne cessera qu’une fois les revendications des enseignants chercheurs et des chercheurs enseignants satisfaites. A l’issue de l’Assemblée générale du SECES-Section Antananarivo qui s’est tenue mercredi dernier, ses membres ont réitéré qu’ils boycotteront les épreuves du baccalauréat de cette année.
Si aucune réponse favorable n’est apportée à leurs revendications d’ici le mois d’Août, il ne sera plus possible d’effectuer un rattrapage, l’année universitaire 2014-2015 touchant à sa fin au mois de Novembre prochain. Une année blanche est ainsi à craindre, alors que l’université ne dispose ni d’infrastructures suffisantes ni de suffisamment d’effectifs de professeurs, pour deux promotions simultanées d’étudiants à la prochaine année universitaire.
Faut-il rappeler que les enseignants chercheurs revendiquent l’application de trois décrets adoptés en Conseil des ministres de 2009, à savoir, le décret 2009/1214 relatif aux indemnités de risque, de transport et de logement ; le décret 2003/1215 sur l’indemnité de recherches ; le décret 2009/1216 sur le basculement vers la grille indiciaire.
De son côté, le président de l’Université a annoncé qu’une réunion des responsables des universités se tiendra ce 27 Juillet prochain.
C.R
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