Menace d’année blanche : Les universités au bord de l’explosion
Les grèves se suivent et se ressemblent. Le mouvement de revendication du SECES affecte énormément la vie estudiantine au sein des universités. Le mouvement de contestation des étudiants, pour leur part, provient de la grève des enseignants chercheurs. En attendant, la situation est alarmante. Les faits.
Cette année universitaire est menacée de « blanche » à cause de la grève de revendications menée par les enseignants chercheurs et les chercheurs enseignants des universités.
Même si les étudiants acceptent de suspendre leur mouvement de contestation dans la mesure où le dialogue est entrepris entre le SECES et les responsables étatiques concernés, les membres du SECES, eux, continuent de camper sur leur position en clamant, haut et fort, qu’ils continueront de suspendre les cours qu’ils doivent dispenser tant que leurs revendications ne soient pas satisfaites.
Les étudiants avaient manifesté lundi et mardi dernier, pour afficher leur mécontentement de l’arrêt des cours. Des échauffourées avaient éclaté à ce moment. L’on ignore, pour l’instant, si un compromis avait été trouvé. Dans le cas échéant, les universités sont au bord de l’explosion…
D’autant plus que la SECES-Section Antananarivo menace de boycotter les épreuves du baccalauréat de cette session 2015… Par conséquent, les étudiants des universités ne sont pas les seuls concernés par cette affaire, mais les élèves futurs bacheliers également.
Faut-il rappeler que les enseignants chercheurs revendiquent l’application de trois décrets adoptés en Conseil des ministres de 2009, à savoir le décret 2009/1214 relatif aux indemnités de risque, de transport et de logement, le décret 2003/1215 relatif à l’indemnité de recherches et le décret 2009/1216 sur le basculement vers la grille indiciaire.
Une solution immédiate doit alors être trouvée si l’on tient à ce que les examens de baccalauréat, dont les épreu-ves sont prévues pour ce mois d’août prochain, se déroulent sans encombre et que l’année universitaire, qui devra s’achever au mois de novembre prochain, soit terminée à temps.
Sidonie R.
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