Enseignement : Baccalauréat incertain à 5 jours des épreuves
Le début des épreuves du Baccalauréat est prévu pour le 17 Août prochain. A moins d’une semaine du jour J, la tenue des épreuves demeure incertaine. La position des enseignants chercheurs qui assument le rôle de chef de Centre ou encore de membres de jury, n’a pas changé d’un iota. Ils vont boycotter les épreuves.
La tenue des épreuves écrites du baccalauréat qui devront commencer le 17 Août prochain n’a pas encore été confirmée. Les lycéens eux, s’attendent à une communication officielle de l’Office du Baccalauréat et/ou du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour les rassurer du maintien du calendrier. Mais jusqu’à hier, toujours rien.
«Je suis stressée à l’idée de passer les épreuves du baccalauréat, mais je suis davantage angoissée devant le fait que ces examens risquent d’être compromis. Si les enseignants chercheurs boycottent ces examens, qu’adviendra-t-il?», s’inquiète une jeune lycéenne qui a du mal à se concentrer pour cette dernière semaine de révisions.
Des sources avancent que le Ministère de tutelle prendra toutes les dispositions qui s’imposent pour éviter une annulation de cette session du baccalauréat de cette année. Les épreuves écrites devront donc se dérouler à partir du 17 Août prochain, aussi bien pour l’enseignement général que pour l’enseignement technique. Hier, auprès d’un lycée technique de la Capitale, les préparatifs ont commencé dans les salles pour accueillir les candidats.
Si les épreuves écrites peuvent se tenir avec ou sans la participation des enseignants chercheurs, qu’en est-il de la correction et surtout de la délibération des résultats ? Une question que se posent plus d’uns dans la mesure où des enseignants chercheurs font partie des membres du jury. Dans l’hypothèse où la situation au sein du SECES se décante dans la semaine, suite à une réponse favorable de l’Etat à leurs revendications, les «enseignants chercheurs» et «chercheurs enseignants» reprendront immédiatement leurs activités et aucune place des membres ou président du jury du baccalauréat ne sera vacante.
Mais si aucune solution n’est trouvée aux problèmes du SECES, le Ministère de l’Enseignement Supérieur sera contraint de mettre en œuvre d’autres alternatives en faisant appel à des enseignants autres que les enseignants chercheurs pour servir de membres de jury.
Si tel est le cas, le résultat des examens risquent, cependant, d’être sujet à des contestations, voire, ne pas être reconnus par les enseignants chercheurs une fois que les bacheliers vont poursuivre leurs études supérieures dans nos Universités.
Les candidats, eux, ne demandent qu’à être rassurés du bon déroulement des épreuves et des corrections pour ne pas annihiler les efforts qu’ils ont entrepris durant toute l’année scolaire.
C.R
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