INSTAT : Paiement de deux mois d’arriérés de salaire
Les situations ambigues, ayant entrainé une grève se décantent peu à peu. Il en est ainsi de la suite à donner à la grève d’avertissement d’employés de l’INSTAT. La grève d’avertissement a porté ses fruits et des solutions satisfaisantes sont apportées aux revendications.
«Nous sommes partiellement satisfaits de notre entretien avec le Ministre de l’Economie et de la Planification et le Directeur de Cabinet qui n’est autre que le PCA de l’INSTAT». Telle a été la déclaration faite par Ranto Ramanjato, membre du syndicat des employés de l’INSTAT, qui ont mené hier une grève d’avertissement.
En moins d’une semaine, et donc très prochainement, deux mois de salaires (Juin et Juillet 2015) seront réglés et celui du mois d’Août ne devra pas tarder à l’être. C’est la solution à court terme qui a découlé des discussions entreprises.
Sur le long terme, des améliorations sont à mettre en place tant sur la gestion que sur la structure de l’INSTAT.
Les arriérés de salaire, le non-versement des cotisations CNaPs, le non-remboursement des frais médicaux… et même les cabinets de toilette non fonctionnels ont été dénoncés sur les banderoles, apposées sur le portail, à l’entrée principale de l’INSTAT. Parmi leurs revendications figurent également la démission du Directeur Général.
Les employés de l’Institut National de la Statistique, qui ne sont pas des fonctionnaires mais qui sont régis par le droit privé, insistent sur le fait que l’INSTAT est un Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial et dispose, de ce fait, de ses ressources propres, outre les subventions octroyées par l’Etat.
La grève menée par les employés de l’INSTAT était une grève d’avertissement caractérisée par la fermeture des portails de l’établissement de 08h à 16h. Ils reprendront le travail dès ce jour. Ils n’ont pas manqué de mettre l’accent sur le rôle majeur de leurs fonctions, les données statistiques constituant des indicateurs majeurs. «Aucun investisseur n’osera venir au pays sans des indicateurs économiques», a précisé l’un des employés.
C.R
