Point de vue : Engagement dans la lutte contre les trafics
Trafic, malversation, fraude douanière… L’actualité de ces dernières semaines ne s’est pas uniquement résumée aux seules communales et aux contestations des résultats. La lutte contre le trafic de toutes sortes est bel et bien lancée.
En effet, il semble que durant ces derniers mois, agités par les surenchères politiques et, surtout, durant les préparatifs électoraux et le scrutin lui-même, des malversations ont été perpétrées au niveau de l’administration comme les douanes, les mines et d’autres départements. Il semblerait que des exportations massives de bois de rose ont été commises. Mais, pour l’heure, aucune autorité ne confirme cette information qui circule sur la toile depuis quelques temps.
Quartz fumé, cristal, gros bonnet du bois de rose interpellé (mais libéré au grand dam même du BIANCO et des représentations étrangères comme les Etats-Unis qui suivent de très près la lutte contre le trafic de bois de rose à Madagascar)… Ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres.
Parmi les problèmes rencontrés et rapportés par les enquêteurs figurent les appuis dont bénéficient les personnalités et les gros poissons lorsque les dossiers sont transmis. Le parquet et la Cour sont indépendants dans leur appréciation des dossiers et dans leur prise de décision par rapport à la chose jugée.
La récente affaire de trafic de bois de rose, impliquant une personnalité connue mais, apparemment, libérée a été largement commentée et par voie de presse, on assistait à une partie de ping-pong entre le Parquet et le BIANCO. Une divergence portée sur la place publique, qui n’a pas laissé la Communauté internationale de marbre.
Des Etats généraux des organismes concernés par la sécurité et la justice devraient être organisés pour que l’Etat de droit ne soit pas un simple slogan pour pouvoir bénéficier des fonds extérieurs et séduire les investisseurs.
