Enseignement : Le SECES revendique une 2e lettre d’engagement
Les mouvements de grève se sont multipliés au cours de ces derniers mois. Les autorités compétentes ont du pain sur la planche. Des concessions sont faites, mais celles-ci n’arrivent pas à répondre à toutes les revendications. La tension reste palpable.
Les enseignants cher-cheurs, affiliés au syndicat SECES, ont posé un nouvel ultimatum de 15 jours, soit jusqu’au 14 septembre prochain, à leurs ministères de tutelle dont le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère des Finances et du Budget, à signer une deuxième lettre d’engagement. Cette revendication figure dans les résolutions du Conseil national du SECES tenu le 28 août dernier à Ambohipo, tel que l’a rapporté Sammy Grégoire Ravelonirina, vice-président du SECES section Antananarivo.
Ce deuxième engagement devra contenir l’intégration des décrets 2009/ 1214 relatif aux diverses indemnités des enseignants chercheurs et 2009/1215 portant sur les indemnités de recherches et d’investigations, dans le projet de Loi de Finances Initiale 2016. Cette même lettre d’engagement devra définir un calendrier de mise en œuvre de ces décrets. Les enseignants-chercheurs ont exprimé leur satisfaction de la signature de la lettre d’engagement de l’État, relative à l’application du décret 2009/1216 fixant leur nouvelle grille indiciaire. En revanche, ils estiment que cette étape est insuffisante, dans la mesure où ce décret sus cité ne concerne qu’une partie de leurs revendications.
Le Conseil national du SECES a également réclamé la mise en harmonisation du calendrier péda- gogique de toutes les universités publiques, ainsi que l’exécution de tous les paramètres indispensables à la mise en effectivité du système LMD.
RR.
