Des employés dénoncent : le forcing des grévistes
Les employés de la JIRAMA, désireux de reprendre du service ont dénoncé un forcing, perpétré par les éléments grévistes déterminés à faire perdurer leur mouvement coûte que coûte. Les faits dénoncés par ces employés sont survenus hier, au niveau des caisses de la JIRAMA. Des éléments grévistes sont arrivés de bonne heure devant les différents établissements de la JIRAMA, dans l’objectif d’empê- cher leurs pairs de reprendre du service et de faire fonctionner les rouages de l’entreprise. Le Dr Vololona Rakotomanana, porte-parole des employés, animée d’une bonne foi s’insurge contre ce genre de pratique qui va à l’encontre des lois en vigueur et qui tend à entraver les droits des employés, qui sont libres de travailler à leur guise. Le Dr Vololona Rakotomanana exhorte les grévistes à garder leur calme et à prioriser les intérêts supérieurs des abonnés, actuellement dans l’expectative, ainsi que l’entreprise, qui commence progressivement à voir le bout du tunnel. D’après le Dr Vololona, les grévistes ne sont qu’une minorité, ils ne seraient plus que 10% des employés à camper sur leur position, et sont en conséquence contraints de recourir à cette manière peu orthodoxe pour essayer de dissuader les récalcitrants.
Le Dr Vololona veut rappeler que la situation commence à se décanter avec le contrat de concession de 20 ans pour la JIRAMA sur ses 115 centres d’exploitation de la Grande île, contre 30 ans pour l’eau et dont la confirmation devrait, très bientôt, être prononcée en Conseil des ministres. S’ajoute à cela l’audit dont les fournisseurs d’énergie privés font actuellement l’objet.
Le Dr Vololona Rakotomanana a conclu sa déclaration en indiquant que les arguments des grévistes sont quelque peu contradictoires. Ils s’évertuent à vouloir fermer les caisses, alors qu’ils prétendent cotiser pour redresser la JIRAMA…
L.R
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