La Communauté internationale est là…
Madagascar a retrouvé sa place dans le concert des Nations qui au sein des Nations Unies qui auprès de l’Union Africaine qui au sein de la SADC et diverses organisations régionales et multilatérales comme l’OIF…
Madagascar, sous le régime de Marc Ravalomanana, s’était apprêtée a accueillir un Sommet de l’Union Africaine lorsqu’éclatèrent les événements de 2009. Véhicules, infrastructure, protocole et apparat, tout était bien préparé. Mais c’était compter sans les officines politiques et le jeu de certaines puissances comme la France, qui avait eu des problèmes relationnels et d’intérêts économiques avec Ravalomanana.
2009 a enterré les bonnes relations avec la Communauté internationale. Le régime de transition a tenté de résister en faisant, pas avec, mais au bout de quelques années, essouflée et marquée au fer rouge par des manoeuvres inavouables, la transition a cédé devant la pression internationale. Les médiateurs sudafricains et mozambicains avaient presque frappé sur la table pour arracher la feuille de route.
L’avènement aux forceps d’un régime démocratiquement élu a contribué à la normalisation de nos relations avec la Communauté Internationale. Madagascar a besoin d’elle. Et elle, elle a besoin d’un régime et d’une stabilité pour ses intéreês et pour ses ressortissants investisseurs. Cette Communauté internationale n’est pas uniquement là pour la galerie diplomatique. Elle est là pour veiller à ce qu’un certain ordre économique et stratégique puisse se perpétuer. De nouveaux ambassadeurs sont en lice. C’est normal, car Madagascar est entrée dans une nouvelle phase politique.
