Vivement les nouveaux Ambassadeurs
Un grand rendez-vous est attendu dans les prochains jours. C’est la nomination de nouveaux ambassadeurs malgaches à l’étranger. C’est un grand enjeu pour le pays. Et pour le Président de la République qui, on le sait, est le premier responsable de leur nomination. C’est un enjeu à la fois économique, diplomatique et politique.
Un Ambassadeur représente un pays et un régime. Il doit être moralement et techniquement au niveau. Avec des compétences requises pour faire la promotion de Madagascar dans tous ses états : produits, opportunités, législation, coopération mutuellement avantageuse et fidélité au Président de la République.
Le poste d’Ambassadeur n’est donc pas donné à n’importe qui. On comprend pourquoi la nomination d’un Ambassadeur prend autant de temps de réflexion et d’analyse. Comparer ce poste à un garage politique est un trop facile raccourci, car les objectifs fixés sont ambitieux. Voici les pays et organismes sensibles et stratégiques : les Etats-Unis, la France, la Chine, le Canada, l’Allemagne, la Suisse, La Grande-Bretagne, la Russie, l’Australie, l’Afrique du Sud, L’île Maurice, les pays arabes, Israël, l’Italie et le Vatican, Bruxelles, Addis-Abeba, les Nations Unies, Genève… Et on en passe.
L’Ambassadeur est une figure de proue et de notoriété. Voilà pourquoi sa candidature est présentée également à l’appréciation du pays hôte. Les autorités de ce pays effectuent leur propre évaluation sur le personnage et il donnera dans une perspective optimiste son agrément. Sinon, le pays hôte est en droit de refuser la personne proposée suivant des principes régaliens. Il existe un principe de réciprocité à ce sujet.
Trois pays sont hautement stratégiques. Les Etats-Unis, la France et la Chine. Les Etats-Unis affichent leur volonté de consolider les relations avec Madagascar. La France est décidée à recadrer ses relations avec la Grande Ile. La Chine est le partenaire qui est là. Bien là. Envers et contre tout. Hery Rajaonarimampianina a le devoir de trouver des personnes qu’il faut dans les pays où il faut.
