MAPAR, TIM, HVM, : Memorandum Majorité introuvable à l’Assemblée Nationale
Le Pasteur Richard Andriamanjato, alors président de l’Assemblée nationale, a été le premier à prononcer le concept de «majorité à géométrie variable» à l’Hémicycle. Même si le concept date du début de la 3è République, il est d’actualité…
La question sur la majorité parlementaire refait surface. « 97 députés se sont rangés derrière le Mémorandum de stabilité », a confié le député Charles Andriamahefa, député du FIZAFA élu de Moramanga, hier à Tsimbazaza. A l’entendre, une majorité se trouve déjà derrière le Président de la République. Comme le président national du parti TIM avait confié aux journalistes, jeudi 1er octobre dernier, que les députés élus sous les couleurs de son parti allaient signer ce Mémorandum, la majorité semble largement acquise par le Président de la République. Toujours d’après ce parlementaire élu de Moramanga, parmi les signataires se trouvent les députés des groupes parlementaires Leader Fanilo, MAPAR 2 et MAPAR 3, HVM, Hiaraka Isika, GPU ou Groupe Parlementaire pour l’Union et aussi le VPM/MMM 2. Avec les 21 députés TIM, les signataires du Mémorandum de stabilité pourraient constituer une nouvelle majorité à l’Assemblée Nationale.
Cependant, les députés qui ont enclenché la motion de destitution du Président de la République, la Nouvelle Majorité Parlementaire (NMP) continue de clamer haut et fort qu’ils sont encore majoritaires à la chambre basse.
La question de nombres sera de nouveau remise sur le tapis à Tsimbazaza la semaine prochaine.
Pacte de non-agression
Plus d’uns se demandent du contenu du Mémorandum de stabilité, initié par le Président de la République. Il y a un certain temps, le Président de la République avait déjà annoncé que dans ce Mémorandum, il y a un pacte de non-agression entre l’institution législative et celle exécutive. Et aussi une discipline dans les relations entre Législatif et Exécutif.
Le député Charles Andriamahefa explique que les députés signataires s’engagent à ne plus procéder à des tentatives de déstabilisation de l’Exécutif. De son côté, le Président de la République n’ira pas à dissoudre l’Assemblée Nationale.
CLD ou Comité Local de développement
Dans les explications fournies par le parlementaire élu de Moramanga, le Mémorandum stipule également le CLD ou Comité Local de Développement. « Il y aura des fonds alloués à chaque district et dont les députés vont piloter l’utilisation », explique Charles Andriamahefa. D’après ce député, ces fonds seront destinés au développement des communes. « Les communes élaboreront leur programme de développement et nous, députés, travaillerons en étroite collaboration avec les communes concernées ». Le Président s’engage à tenir ses promesses de campagne dont le développement de chaque région.
A en croire les dires du député, les parlementaires vont collaborer davantage avec les maires de leur circonscription respective. Les deux institutions, exécutive et législative, d’après ce Mémorandum de stabilité, travailleront main dans la main au développement du pays.
Ghislain V
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