Chaîne pénale : Un projet de loi pour lever l’immunité des politiques
Un projet de loi permettant de lever l’immunité des personnalités politiques suspectées d’être impliquées dans le trafic illicite de bois de rose serait-il en gestation ?
C’est, en tout cas, ce qu’a laissé entendre Ralava Beboarimisa, ministre de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts à l’occasion d’un point de presse organisé hier, dans les locaux du ministère de l’Environnement à Antsahavola. Cette disposition, mise en œuvre avec le concours du ministère de la Justice, s’inscrit dans le cadre des activités de la Chaîne Pénale Spéciale contre le trafic de bois de rose. Le projet de loi, évoqué par le ministre de l’Environnement, devra incessamment être soumis au parlement, lors de la prochaine session parlementaire, aux fins d’adoption.
Ralava Beboarimisa n’a pas mâché ses mots pour rappeler que nul ne peut-être au-dessus de la loi. Manifestant son avis à propos de la vente des 6 containers de bois de rose actuellement stockés à Maurice, conformément aux consignes du PM, afin de renflouer les caisses de l’Etat, le Ministre Ralava Beboarimisa a révélé que les procédures administratives se rapportant au projet d’appel d’offres sont actuellement sur la bonne voie, les dossiers ayant déjà été soumis à la CITES depuis lundi dernier.
Une proposition nationale en vue du COP 21
« Madagascar prévoit de soumettre sa proposition nationale relative au changement climatique au niveau des Nations Unies, à l’occasion du sommet du COP21, qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochain », a annoncé Ralava Beboarimisa. Réduire l’émission de gaz à effet de serre de 14% à l’horizon 2030, et procéder à la séquestration du dioxyde de carbone jusqu’à 32% afin de permettre au pays de bénéficier d’une source de financement, telles sont, entre autres, les grandes lignes de cette proposition nationale.
Changement de mentalité
Un changement de comportement ainsi qu’une démarche éco-citoyenne s’im-
posent par rapport à la disposition relative à l’interdiction de la production, à l’usage et à la commercialisation des sacs et sachets en plastique de moins de 50 microns, a suggéré le ministre Ralava Beboarimisa. Diverses mesures de sen-
sibilisation ont été initiées par les autorités, même s’il ne s’agit, bien évidemment, que d’une étape de franchie.
L.R
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