Assemblée Nationale : Jean Max Rakotomamonjy change de discours
Parmi les parlementaires les plus critiques à l’endroit du régime, selon ses pairs, le président de l’Assemblée nationale a changé son fusil d’épaule, hier, lors de l’ouverture de la seconde session ordinaire de l’Assemblée nationale…
La cérémonie d’ouverture de la seconde session ordinaire du parlement, hier à l’Assemblée Nationale, a été caractérisée par l’appel à l’apaisement et à la coordination des travaux pour le développement du pays. Jean Max Rakotomamonjy, président de l’Assemblée Nationale, a souligné dans son discours que son institution ne constituera en aucune façon un blocage au processus de développement de Madagascar.
Ainsi, il n’a pas manqué de lancer un appel à ses pairs parlementaires à cesser les querelles et les divergences politiques et à mener un combat sans faille pour faire avancer le pays, tant sur le plan social, qu’économique et de faire de la lutte contre la pauvreté une priorité. Une lutte qui concerne tout un chacun et notamment tous les responsables du pays, a-t-il indiqué.
Destitution du Bureau Permanent de l’Assemblée Nationale ?
La destitution du Bureau permanent de l’Assemblée Nationale reste toujours un sujet d’actualité politique. Interrogé sur ce point, le numéro un de la Chambre basse du parlement a souligné qu’il était prêt à céder sa place, si les procédures sont respectées et que la majorité est acquise par ceux qui auraient l’intention de mener une telle action.
En revanche, Jean Max Rakotomamonjy a fait savoir que la population attend beaucoup des différents responsables étatiques et y compris les parlementaires. Beaucoup reste à faire, à savoir la mise en place d’infrastructures de développement telles que les routes, les écoles, les hôpitaux.
Au sujet de l’adoption de la Loi des Finances Initiale 2016, elle devra prendre en considération les collectivités territoriales décentralisées, notamment, les Communes, a indiqué le président de l’Assemblée Nationale. Il a rappelé que ces collectivités sont les sources du développement à la base de notre pays.
Marc A.
