Surpopulation carcérale : Les prisons à bord de l’explosion
La surpopulation carcérale n’est pas une nouvelle en soi, à Madagascar. Mais depuis ces derniers temps, la multiplication des infractions, des délits et des actes criminels est telle que chaque jour, plusieurs individus viennent grossir les rangs des détenus de nos prisons.
Depuis quelques temps, les viols, les vols à la tire, les attaques à main armée ne cessent de se multiplier. En un mot, les infractions, crimes et délits sont de plus en plus nombreux à Madagascar. Dans la plupart des cas, les auteurs sont arrêtés, jugés puis incarcérés.
De ce fait, une surpopulation carcérale est constatée dans nos prisons. Les 80 maisons carcérales de Madagascar abritent actuellement un effectif trois fois plus de leur capacité d’accueil.
A Antananarivo, si la capacité d’accueil d’Antanimora est de 800 individus, la maison carcérale abrite actuellement 2 000 détenus. Il est inutile de préciser que les infrastructures ne sont pas aux normes requises par les Droits de l’homme.
Pour y remédier, le ministère de la Justice se décide à faire travailler ces détenus en-dehors de la maison carcérale afin de désengorger les prisons. Ainsi, ils effectueront des travaux de main d’œuvre pénale, qui consistent à nettoyer les bureaux des ministères.
En outre, l’accélération des audiences et des procès sera également dans l’ordre du jour.
Pour Toliara, deux camps pénaux ont été ouverts dernièrement. Les détenus y cultivent du maïs, du manioc, et du pois chiche.
JR
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