Industries malgaches : La Savonnerie Tropicale revendique ses droits
Comme chaque année, la journée du 20 Novembre est une occasion pour les dirigeants de la Savonnerie Tropicale de faire un état des lieux de l’industrie savonnière. Une fois de plus, ils ont relevé le problème de bondillons de savon. La Savonnerie Tropicale ne se plaint pas, elle réclame ses droits.
Ces dernières années, les taxes sur les bondillons de savon étaient réduites de 10%, si elles étaient auparavant de 20%. Un mesure appliquée au détriment des savonneries nationales et au profit des «pseudo-savonniers». Pourquoi des pesudo-savonniers? Parce qu’ils se contentent de conditionner des savons qui s’importent sous une autre forme, celle de «bondillons» qu’ils conditionnent juste avec une simple ligne de finition.
Les industries locales n’ont eu de cesse de se battre pour que les taxes sur les bondillons soient de nouveau portées à 20%. L’an dernier, il a été stipulé dans le Projet de Loi de Finances 2015 que «le taux de droit de douane de bondillons est ramené à 15% alors qu’il est taxé actuellement à 10%». Mais cette disposition n’a pas été adoptée par le Parlement. La Savonnerie Tropicale, industrie locale fabrique pourtant des bondillons de savon et elle est disposée à approvisionner ces pseudo-savonniers, a tenu à préciser Thierry Ramaroson, Directeur Général de la Savonnerie Tropicale.
Les industries locales ne manquent pas de lancer un appel aux consommateurs à consommer les produits « vita Malagasy ».
C.R
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