Terreur à Amboanjobe : 3 bandits abattus, un gendarme blessé dans l’affrontement

Terreur à Amboanjobe : 3 bandits abattus, un gendarme blessé dans l’affrontement

Les attaques armées se succèdent dans la capitale et ses environs en cette fin d’année. Les forces de l’ordre ne restent pas les bras croisés et interviennent si elles sont prévenues à temps. C’est ce qui s’est passé à Amboanjobe hier…

La commune d’Andoharanofotsy jusqu’à Soavina, sur la Route Nationale N° 7, a été le théâtre de violents affrontements entre malfrats et éléments de la Gendarmerie Nationale hier. Après presque trois heures et demie d’échanges de tirs, le bilan fait état de trois morts dans les rangs des bandits, 2 arrestations ainsi qu’un gendarme blessé par balle, à l’épaule gauche. Un fusil de marque Kalachnikov ainsi que deux pistolets de fabrication artisanale ont été saisis sur eux.
Tout à commencé vers 10 heures du matin, à Andoharanofotsy lorsqu’un groupe de 5 assaillants avait voulu s’attaquer à un centre commercial. Manque de pot, le propriétaire des lieux a aussitôt alerté les éléments de la Gendarmerie de la brigade d’Andoharanofotsy.
Une fois les agents arrivés sur place, les cambrioleurs ont pris la poudre d’escampette. La poursuite s’est engagée, avec des échanges de tirs. Une des personnes qui se trouvaient à l’intérieur du centre commercial a été atteinte par une balle qui lui a perforé le ventre. Jusqu’à hier soir, elle est encore placée sous soins intensifs.
Mais l’affrontement ne s’est pas arrêté là. D’autres éléments de la Gendarmerie, conduits par le Général Florens Rakotomahanina, Commandant de la circonscription interrégionale d’Analamanga, sont arrivés sur place.
Sans aucun scrupule, durant la course poursuite, les bandits se sont mis à entrer dans les maisons qui se trouvaient sur leur passage. Il en est ainsi du « Village Famonjena » d’Amboanjobe. C’est là-bas qu’ils ont été abattus par les Forces de l’ordre.
Quant aux deux rescapés, ils ont poursuivi leur fuite jusqu’à Soavina. Mais ils n’ont pu aller plus loin car ils ont été capturés, grâce à la collaboration du Fokonolona. Une façon de travailler dont le Gal Florens Rakotomahanina a beaucoup appréciée. Il en a remercié les villageois.
Même si les assaillants n’ont rien volé, une enquête a été ouverte, notamment pour connaître leurs identités.

TA/MR

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