Qualité de l’eau La Jirama : rassure les consommateurs
Problèmes d’approvisionnement en eau dans certains quartiers de la capitale, qualité douteuse de l’eau de la Jirama avec une couleur saumâtre dans d’autres… ont soulevé l’inquiétude et/ou la grogne des usagers. Les responsables de la Jirama se veulent toutefois rassurant en indiquant que des mesures sont entreprises pour y remédier…
Suite à la dégradation de l’environnement du bassin versant du Lac de Mandroseza et de la rivière Ikopa en amont de Mandroseza, les eaux qui alimentent ou se déversent dans le lac de Mandroseza, avec la survenue de fréquentes pluies diluviennes ces derniers jours sont excessivement chargées de boues, ayant pour effet la détérioration excessive de la qualité de l’eau à la ressource, selon les précisions d’un communiqué de la Jirama le week-end dernier. Cela a entraîné davantage de difficultés que d’habitude au niveau du traitement d’eau brute et provoquant ainsi la non-limpidité de l’eau distribuée et d’insuffisance de pression d’eau, ressenties dans certains quartiers.
Henri Ravalisoa, Directeur Général Adjoint Eau de la Jirama se voulait rassurant samedi dernier, au cours de la visite auprès de la station de production de Mandroseza 2 et de Mandroseza 1, en indiquant que des dispositions sont entreprises pour traiter l’eau et ce phénomène n’altère en aucun cas la qualité minérale de l’eau distribuée tout en gardant sa propreté microbiologique.
L’eau du Lac de Mandroseza passe par plusieurs étapes avant d’être distribuée auprès des ménages. L’eau brute arrive à la station de pompage et passe ensuite à l’ouvrage de traitement où se produit l’injection de produit de traitement, l’agitation ou malaxage. L’eau est ensuite traitée au niveau du floculateur puis du décanteur. La filtration s’ensuit, suivie de la stérilisation au niveau de la citerne. L’eau traitée parvient ensuite à la station de pompage avant d’être distribuée en ville et auprès des ménages.
A la question de savoir si l’eau est alors potable, notre interlocuteur a indiqué que des mesures doivent toujours être prises. A travers le monde, selon ses dires, l’eau du robinet doit toujours être bouillie avant d’être consommée. Il a toutefois insisté sur le fait que l’eau produite à Mandroseza est soumise à toute une série d’analyses et de contrôles effectuées non seulement au niveau des laboratoires de la Jirama, mais également au niveau de l’Institut Pasteur pour une analyse bactériologique plus approfondie.
C.R
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