Air Madagascar : Plus de 400 employés à licencier ?
Les informations circulent selon lesquelles le plan de redressement de la compagnie Air Madagascar comprend le licenciement d’une partie des employés. Une information qui, pour l’heure, n’a été ni confirmée ni infirmée par la Direction Générale.
Les quatre employés d’Air Madagascar qui ont été licenciés et dont le licenciement a été suspendu suite à une décision du Tribunal n’ont toujours pas été réintégrés. Parmi eux, Rado Rabarilala et Josué Raparison.
Bien qu’ils ne soient toujours pas réintégrés, ils ont eu vent des informations selon lesquelles 400 à 500 employés de la compagnie seront également congédiés. Une chose est claire selon Rado Rabarilala qui était connu en tant délégué de personnel, les employés de la compagnie craignent tous d’être licenciés.
Une partie des employés notamment des stewards et des hôtesses ont déjà été informés qu’une fois leur contrat arrivé à terme, il n’y aura pas de renouvellement. En d’autres termes, ils devront plier bagage
Ce que Rado Rabarilala déplore surtout c’est le népotisme. Une frange sera protégée en raison des relations familiales ou amicales avec des dirigeants, des autorités… De surcroit, des anciens responsables de la société ont été placés à d’autres postes au sein de la compagnie sans pour autant être productifs a-t-il laissé entendre. Ces derniers auraient participé à la dégradation de la situation financière d’Air Madagascar en achetant des appareils, qui, au lieu de rapporter des recettes, augmente les pertes de la compagnie nationale. Ils doivent être remerciés selon ses dires, autrement ils devraient démissionner s’ils accordent une importance à la question de redevabilité.
Si les hauts placés ont de plus fortes chances de garder leur siège, les petits employés semblent être assis sur des sièges éjectables et ont une épée de Damoclès au dessus de leur tête. D’ailleurs, ils n’ont aucun défenseur puisqu’ aussi bien le délégué du personnel que les trois présidents de syndicat n’ont toujours pas été réintégrés.
Force est de constater que la mission assignée aux partenaires sociaux que sont les syndicats est limitée. Les partenaires sociaux doivent être consultés pour l’élaboration du plan de redressement qui réformera les droits des travailleurs de l’avis de Rado Rabarilala. Il semble pourtant que les partenaires sociaux ont été mis de côté. Il a également touché mot sur Madagasikara Airways. Si création d’emplois il y a, l’État devrait défendre les employés de la compagnie nationale, plutôt que de privilégier une compagnie privée.
Quoiqu’il en soit, davantage de précisions de la Direction Générale de la compagnie Air Madagascar sont attendues. Wait and see.
C.R
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