Rien ne vaut le bon dialogue
ACD. Voilà trois mots qui provoquent la polémique et la controverse dans le pays. Advance Cargo Declaration ne peut pas être annulée, selon la société ATPMS, détentrice du contrat pour sa mise en place, arguant le fait que la taxe est recommandée par l’OMT et qu’elle est de facto une obligation internationale.
C’est donc une réponse à la revendication des opérateurs économiques malgaches. Alors que l’Etat se montre prudent. Il n’ose pas s’avancer. Le terrain est difficile. Il suffit que, par exemple, tous ces opérateurs observent une action commune, comme la grève de paiements des impôts, pour mettre la machine administrative en péril. La mise au point de l’ATPMS n’est pas d’à propos, selon les observateurs, cette société se met en porte-à-faux de l’Etat car, contrairement à ce qu’elle a probablement voulu souhaiter, elle a irrité davantage une grande majorité des opérateurs. La société Ambatovy est la première à en souffrir en ce moment. Le dialogue, rien ne vaut le dialogue. Car, au fond, si l’ACD sera, d’une manière ou d’une autre, appliquée, les surcoûts seront répercutés sur les ventes, d’une manière et d’une autre également. Les uns boivent et les autres trinquent.
