De quoi a-t-on peur ? : La garde présidentielle renforcée
Nous sommes à quelques mois du sommet de la Francophonie. Un sommet qui réunira plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, des rois et des reines, bref, la crème de cette grande institution qu’est l’Organisation internationale de la Francophonie. Pour tout le monde, le maître-mot est la « sécurité », tant pour Madagascar que pour ses illustres invités.
De source informée, nous avons appris que la garde présidentielle a été renforcée. Une mesure qui a été prise en vue de l’organisation dans notre pays du sommet de la Francophonie, d’ici quelques mois. Récemment, des experts canadiens ont été envoyés à Madagascar pour une véritable mise à jour des nouvelles donnes mondiales en matière de « terrorisme » et de la meilleure stratégie pour s’en prémunir.
La garde présidentielle malgache est composée des éléments des Forces armées, de la Gendarmerie et de la Police nationale. Elle est une unité spéciale au sein de la Présidence. Combien sont-ils ? Leur nombre n’a jamais été divulgué. C’est, en quelque sorte, un secret d’Etat. D’ailleurs, pour la sécurité du Président, certains éléments ne seraient pas fichés dans le registre de la sécurité présidentielle.
Haute protection
Comme nous le savons, lors des attentats du 13 novembre à Paris, la sécurité du président français, François Hollande, a été remise en cause quand il s’est rendu personnellement au Bataclan, lieu où les balles et les bombes des terroristes ont fait le plus de morts. Rien ne s’était passé, mais des mesures draconiennes ont été prises plus tard, d’autant plus que la France est la cible N°1 de l’Etat islamique avant d’autres pays « ennemis » de l’Islam. Ces mesures seront transposées à Madagascar lors du sommet de la Francophonie et, d’après notre source, chacun des principaux invités bénéficiera d’une garde rapprochée à la hauteur de son statut. Le sommet d’ailleurs sera placé sous haute protection.
Grands travaux
Le président malgache, Hery Rajaonarimampianina sera l’hôte de ce grand événement et il est dans la logique des choses que son intégrité soit préservée avant, pendant et après le sommet. Ce n’est pas la première fois que ce sommet est programmé dans la Grande Île. Madagascar aurait du l’abriter en 2009 mais il a dû être annulé à cause des événements que nous connaissons tous. L’organisation avance et les grands travaux prévus pour l’accueillir ont commencé. Le déplacement à La Réunion de la ministre des Affaires étrangères malgache, Béatrice Atallah, et son entretien avec le nouveau secrétaire d’Etat français en charge du développement et de la Francophonie, André Vallini, a été l’occasion pour les deux personnalités de discuter du sommet. La sécurité était au centre de cet entretien.
MRz
