Route Tsarasaotra-Ivato : Les précisions des techniciens du MEPATE
Les récentes manifestations des habitants d’Ivato Tanàna n’ont pas laissé indifférents les techniciens au sein du ministère d’État en charge des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Équipement. Dans l’après midi d’hier, à travers une conférence de presse à Anosy, Rakotoarisoa Rafaralahy, Directeur Général des Infrastructures et des Projets Présidentiels, a appelé au dialogue pour arriver à résoudre les problèmes de la construction de l’axe routier entre Tsarasaotra et Ivato. Certaines incitations et désinformations visant à bloquer la construction de cette infrastructure ont été constatées par ces techniciens. C’est ce qui les a poussés à donner des précisions. D’ailleurs, ils ont rassuré que les propriétaires des habitations et des terrains touchés dans le tracé sur la construction de cette route seront indemnisés par l’État. « Même si l’État est le propriétaire légal des terrains sur lesquels sont érigées ces habitations, ils seront indemnisés puisque l’humanitaire est mis en priorité », a-t-il indiqué.
« Les terrains longeant les emprises et concernés par ces travaux appartiennent totalement à l’État. Ceux qui sont concernés par les démolitions et les expropriations sur les 300 mètres, objet de problèmes, sont au nombre de 30 et non pas de 200 comme avaient avancé certaines personnes », a souligné Rakoto Bebiarivola, Directrice Générale du Bureau des Projets de Promotion et d’Aménagement des Régions (BPPAR). Les travaux de la commission d’évaluation ont été suspendus, nous a-t-on indiqué. Une commission qui devra fixer les indemnisations dans le cadre de l’expropriation, a-t-on appris. La population d’Ivato et la commune de cette localité devront trouver une entente avant la reprise des travaux de cette commission.
La distance totale, objet de tension à Ivato, mesure 300 mètres sur un total de 11,7 km. L’actuel blocage ne devra pas affecter les travaux, ont souligné ces responsables. Mais rappelons que l’État ne sera également pas obligé d’indemniser ceux qui ont occupé de manière illégale ses propriétés.
Marc A.
