Les industriels à moitié satisfaits : 35 suggestions sur 70 retenues dans la LDIM
Un verre à moitié vide. Voila ce qu’ont affirmé les membres du Syndicat des Industriels de Madagascar (SIM), insatisfaits que leurs propositions n’aient pasété prises en entier dans la Loi pour le Développement de l’Industrie à Madagascar…
Sur les 70 points proposés par le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), seules 35 suggestions sont retenues dans le projet de loi pour le développement de l’industrie à Madagascar (LDIM) dans sa dernière version, a fait savoir Christian Rajaosafara, vice-président du SIM. Bien que de nombreuses mesures fiscales soient prises dans le projet de loi sur la LDIM, elles ne sont pas suffisamment explicitées, surtout sur le choix des filières d’excellence, estime ce responsable du SIM.
Notre interlocuteur n’a pas manqué de signaler la présence de lacunes dans la loi sur la concurrence et qui ne permettent pas de protéger les industriels. « Une plainte relative à un cas de concurrence déloyale, qu’on a remis, quelques mois passés, entre les mains du Conseil de la Concurrence, n’a pas abouti, à cause des lacunes constatées dans la loi de la concurrence malgache », a souligné Christian Rajaosafara.
En ce sens, le SIM préconise soit la révision de la loi sur la concurrence, soit l’adoption de mesures appuyant la lutte contre la concurrence déloyale, dans le projet de loi sur la LDIM.
Le SIM insiste également sur la nécessité de mettre en avant le volet exportation, qui est l’un des activités pourvoyeur de devises à Madagascar.
L’adoption, dans les plus brefs délais, de la loi sur la LDIM, la mise en place d’une structure de suivi de son application et le renforcement des financements et investissements dans le secteur industriel, figurent également parmi les attentes du SIM, à l’issue de l’atelier de concertation sur les lignes directrices pour l’élaboration des décrets d’application du projet de loi sur la LDIM, organisé hier à Antaninarenina.
RR.
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