Commerçants de la capitale : Vent de révolte contre la CUA
Le cas des marchands ambulants est loin d’être résolu et voilà que les commerçants formels font des siens pour s’opposer aux mesures municipales visant à mieux cerner le secteur. La bataille est loin de se terminer…
Les commerçants exerçant au marché de Soamanatombo d’Anosikely ont organisé une manifestation hier. Ils contestent notamment l’actuel recen-
sement à l’initiative de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA). « Cette disposition ne nous convient pas dans la mesure où elle s’apparente à un piège susceptible d’engager les commerçants dans un imbroglio dont la CUA elle seule en connait le dénouement», a lancé Marie Marguerite Rahantamalala, délégué de l’association des commer-
çants de Soamanatombo. Ils rejettent par la même occasion le paiement des frais de stand fixé à 15 000 Ar par an, exigé par la CUA.
Les commerçants en question n’ont pas manqué d’exprimer leur méfiance par rapport à cette mesure adoptée par la CUA. Ils ont en revanche suggéré la reprise de l’ancienne mode de recensement, dont les termes leur conviennent mieux.
Les commerçants de Soamanatombo ont toutefois indiqué privilégier les pourparlers avec les hauts responsables de la CUA de façon régulière aux fins de compromis.
L’association des commerçants du marché de Soamanatombo est composée de 135 membres. Ils ont tenu à préciser qu’ils sont issus du formel et non des marchands ambulants, contrairement aux affirmations de leurs détracteurs.
L.R
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