Lutte contre l’exploitation illicite de bois précieux : Un plan d’action pour une meilleure gestion en gestation
Un plan d’action, avec le concours de l’État et les partenaires techniques et financiers de Madagascar, dans le cadre de la gestion de bois précieux de Madagascar, est en gestation. La mise en œuvre de ce plan était la raison d’être de l’atelier qui s’est tenue au Carlton Anosy, hier, organisé par l’ONG Traffic et l’USAID avec la participation du ministère de l’Environnement et des Forêts ains que celle du CITES.
« L’idée est de mettre en œuvre un plan d’action efficace à la fois dans la protection de ces bois précieux, notamment le bois de rose et le bois d’ébène, des forêts où se trouvent ces bois, et à la fois de sécuriser les bois saisis et exploités », a souligné Johanita Ndahimananjara ministre de l’environnement et des forêts.
En ce qui concerne les actions du gouvernement, plusieurs étapes ont été franchies dans le cadre de la lutte contre l’exploitation illicite des forêts. La ministre de l’Environnement a, entre autres, souligné la mise en place de la chaîne spéciale contre le trafic de bois précieux dont le décret d’application sera incessamment adopté. Elle a également annoncé la ratification prochaine, après approbation du parlement, des accords internationaux sur les bois tropicaux (AIBT). Toutefois, la ministre de l’Environnement a inisisté sur la mise à exécution des lois et textes existants en vue de parfaire cette gestion efficace de nos ressources naturelles dont les bois précieux.
Mobilisation à la base
Les partenaires internationaux, à l’instar de l’agence américaine de développement international (USAID), tablent sur la sensibilisation des citoyens et de la société civile dans cette lutte en vue de rendre plus efficace le plan d’action. « Toutes nos activités ont débouché sur l’élaboration d’une base de données qui comprend des informations sur les principaux lieux d’exportation des bois précieux, les espèces les plus exploitées, les noms des individus et entités impliqués dans le commerce illicite », a soulevé dans son discours Susan Sawhill Riley, Directeur Général de l’USAID à Madagascar. D’ailleurs, elle a annoncé que l’USAID a doté d’un budget de 2,25 millions de USD, dans le cadre du renforcement de leur capacité, des citoyens et organisations de la société civile malagasy dans le but de combattre l’exploitation illégale des ressources naturelles de Madagascar.
Marc A.
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