Déstablisation : Mandat d’arrêt contre un sénateur, un opérateur et un français ?
Les responsables de la sécurité n’auront pas à chercher loin pour retrouver les auteurs ou plutôt, les responsables des actions visant à déstabiliser le régime et le pays. Une interdiction de sortie du territoire a déjà été lancée contre certains d’entre eux…
Les bruits ont couru, hier soir, dans les coulisses des forces de l’ordre et de certains services de renseignements, après les séries de destabilisation qui se sont déroulées tôt le matin dans plusieurs quartiers de la capitale, qu’un sénateur, un opérateur économique et un ressortissant français seraient frappés d’un mandat d’arrêt assorti d’une interdiction de sortie du territoire (IST). Si les arrestations n’ont pas encore pu avoir lieu, les IST à l’encontre de ces 3 individus ont été confirmées par une source digne de foi. L’opérateur économique serait soupçonné d’avoir financé les actes de destabilisation de ces derniers jours.
Du côté de la gendarmerie nationale, les responsables ont déclaré ne pas avoir encore été avisés de ces imminentes arrestations. Même topo du côté des sénateurs. Néanmoins, un membre de la chambre haute du Parlement a confié que « C’est possible, vu les récents évènements ». Ce dernier n’a pas confirmé l’existence d’une demande de levée d’immunité déposée au sein du bureau permanent. Toutefois, en cas de flagrant délit, la question de la levée de l’immunité ne sera plus posée.
Séries de déstabilisations jusqu’au 26 Juin ?
Mais dans cette optique, les détracteurs du régime entendent mettre en œuvre des séries d’actes de déstabilisation, et ce, jusqu’à la date du 26 Juin. Des mobilisations dans des quartiers, le recrutement de gros bras ou encore la sensibilisation de plusieurs leaders d’opinion sont, entre autres, en cours. Des politiciens, des leaders religieux, des militaires, des syndicalistes, d’anciens parlementaires et des hommes de la Transition avaient tenu une réunion dans les périphéries de la capitale, la semaine dernière. Même si l’opération ville morte et de désobéissance civile d’hier n’a pas été suivie par les tananariviens, les détracteurs du régime entendent faire tâche d’huile et engager une guerre d’usure contre celui ci. Ceci dans le but de mettre la pression pour une « nouvelle convention politique ». Une initiative qui a toujours tenté les politiciens en mal de pouvoir. 1991, 1996, 2002, 2009… l’histoire tend à se répéter.
Depuis Istambul, le PRM a réagi. « Nous allons prendre des mesures face aux perturbateurs. Ces gens là connaissent ce qu’est la discipine qu’ils se devraient d’observer… »
Marc A.
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