Conjoncture : Les trois perquisitionnés introuvables
Les trois individus dont les domiciles ont été perquisitionnés la semaine dernière restent introuvables. En effet, Lylyson René, sénateur de Mahajanga, Mamy Ravatomanga et Franck Legrand n’ont pas été présents lors de ces séries de perquisition dans leur domicile respectif.
Les informations sont confuses quant à leur situation actuelle. Si les perquisitions ont été menées, l’endroit où se trouvent les intéressés reste flou. Certains parlent de la présence du sénateur Lylyson à Mandritsara. D’autres parlent que Mamy Ravatomanga et Franck Legrand se seraient rendus en Afrique du Sud. Des informations qui ne sont pas jusqu’ici confirmées par les forces de l’ordre.
Les actions de la justice et des forces de l’ordre sont jusqu’ici discrètes. Les informations arrivent au compte-goutte. La presse interna-
tionale s’est saisie du dossier depuis la fin de la semaine dernière, notamment, sur les rumeurs persistantes de coup d’État ayant occasionné la perquisition de ces trois personnalités.
D’autres en surveillance
Trois autres personnalités sont également surveillées de près par les forces de l’ordre depuis ces derniers jours. Il s’agit de Jean Omer Beriziky, ancien Premier Ministre de la Transition, et de deux officiers supérieurs. L’ancien Président Marc Ravalomanana vient s’ajouter à ces personnalités suspectes, nous a-t-on indiqué.
Toutefois, le cas du patron du TIM fait suite à des rumeurs lancées par les partisans de l’ancien président de la Transition, Andry Rajoelina. En effet, ils ont parlé ces derniers jours l’existence d’une poursuite et d’une interdiction de sortie du territoire (IST) contre Marc Ravalomanana. Une insinuation non fondée puisque des sources informées auprès des ministères de l’intérieur et de la sécurité publique démentent l’existence d’une telle initiative. Ce qui laisse à croire que les hostilités entre les deux principaux protagonistes de la crise de 2009 reviennent à nouveau.
En tout cas, la lumière sera faite dans les prochains jours. Les forces de l’ordre ont déjà promis de prendre les dispositions qui s’imposent dans ce dossier hautement politique.
Marc A.
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