ARMADA : Pour la démission du PRM et la tenue de Présidentielles anticipées
Madagascar est au bord d’une nouvelle crise, estime l’Alliance Républicaine de Madagascar (ARMADA) qui regroupe le parti AVANA de Jean Louis Robinson, l’association Hiaraka Isika de Camille Vital, du MAPAR d’Andry Rajoelina ainsi que le parti Malagasy Miara-Miainga de Hajo Andrianainarivelo. Des turbulences frappent tous les domaines (social, économie et politique). A l’allure où vont les choses, une nouvelle crise reste inévitable. Le régime en place, dirigé par Hery Rajaonarimampianina, ne contrôle plus la situation, d’après les explications de Jean Louis Robinson, candidat en deuxième position aux dernières Présidentielles de 2013. Dans sa déclaration commune, la plateforme politique ARMADA demande ainsi la démission du Président de la République ainsi que la tenue d’une élection présidentielle anticipée.
Mauvaise gouvernance et performances du gouvernement
L’ARMADA a tracé un tableau noir de la situation du pays. Celle-ci ne cessé d’empirer suite à la mauvaise performance du gouvernement, au non-respect de l’Etat de droit ainsi qu’au non-respect des lois en vigueur dont les droits syndicaux, la liberté d’expression. Dans l’affaire « Lylison René », l’ARMADA dénonce le non-respect de la liberté d’expression. L’article 73 de la Constitution sur le droit de l’immunité parlementaire est également bafoué. Après l’appel à « ville morte » effectué à Antananarivo par le sénateur Lylison René, la seule réaction du pouvoir a été d’émettre un mandat d’arrêt et d’envoyer des centaines d’éléments des Forces de l’ordre pour perquisitionner à al demeure du sénateur. Une action dénoncée par l’ARMADA. L’ARMADA parle également de la négligence dans la mise en place de la Haute Cour de Justice.
Trop de malversations
Outre les violations graves et répétées des dispositions constitutionnelles et législatives, le Chef d’Etat et son entourage ainsi que des membres du gouvernement sont régulièrement cités dans des affaires de malversations dont les affaires de bois de rose, les trafics de pierres précieuses…
L’ARMADA accuse également le régime de non-réalisation des objectifs de bonne gouvernance. La corruption est toujours très forte, en dépit de l’existence des organismes de lutte contre la corruption, contre le blanchiment d’argent (BIANCO, le SAMIFIN…).
L’ARMADA appelle la Communauté internationale à suivre avec vigilance l’évolution de la situation du pays. Cette plateforme politique envisage d’entrer en contact avec la population tananarivienne. Une grande manifestation populaire est ainsi en vue. Toutefois, aucune date précise n’a été fixée pour ce faire. Quoi qu’il en soit, cette manifestation pourrait se tenir avant la fête nationale du 26 juin prochain.
Vola R
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