Député Nina : Ses réactions après la perquisition
La députée Lalao Rahantanirina, dit Nina, élue de Mahajanga sous les couleurs du MAPAR, condamne vivement la perquisition menée de façon illégale par des individus armés et encagoulés à son domicile des 67Ha, mardi dernier, à 02h30. Joint au téléphone hier dans l’après-midi, la parlementaire s’est dite profondément choquée et n’a pas manqué de déplorer la manière dont les individus en question se sont introduits dans sa demeure. Un fait qui s’apparente à un «acte terroriste», selon ses dires. Les éléments en question font peut-être partie des Forces de l’ordre, toutefois, il y eut vice de procédure dans la mesure où ils n’ont présenté aucun mandat de perquisition en bonne et due forme et sont entrés de force dans son logement. Est-il nécessaire de rappeler que la loi interdit toute procédure de perquisition entre 19 heures et 05 heures du matin ?
«Ils n’ont pas pris en considération mes fonctions de parlementaire. Ils ont foulé aux pieds l’immunité dont je bénéficie en ma qualité de député. Aucune autorisation préalable émanant du bureau permanent de l’Assemblée Nationale n’a été présentée par les individus en question», a dénoncé la parlementaire. La députée Nina s’est également insurgée contre la violence dont les occupants de la maison ont fait l’objet. «Après avoir ordonné aux occupants de la maison de s’agenouiller, ils ont réquisitionné tous les téléphones portables et contraint les enfants à leur remettre une éventuelle arme à feu avant de les embarquer pour un crime qu’ils n’ont pas commis, avant de les relâcher dans la journée d’hier», a raconté la députée du MAPAR.
La députée Lalao Rahantanirina, s’est dite traumatisée notamment par rapport à une conjoncture caractérisée par la recrudescence de l’insécurité. En dépit de cette agression dont elle a été victime, aucune disposition particulière n’a été entreprise par la députée Nina, qui préfère attendre l’évolution de l’affaire avant d’entamer quoi que ce soit.
L.R
