Etech : Plus de 250 ingénieurs spécialisés en informatique
Le salut de Madagascar peut provenir du secteur privé, et plus particulièrement des nouvelles technologies. Une société a pu recruter des ingénieurs informaticiens malgaches et rayonne sur l’international…
Site web, logiciels, applications mobiles, films d’animation… autant de projets informatiques sont réalisés par des ingénieurs malgaches exerçant au pays. L’entreprise du numérique «Etech», ayant son siège à Alarobia Morarano, emploie, aujourd’hui, plus de 250 ingénieurs spécialisés dans la réalisation de projets informatiques telle que la production de logiciel de gestion intégrée ERP, le développement d’application mobile pour IOS, Android, ou Windows phone…
«Etech existe à Madagascar depuis plus de 10 ans. On développe des logiciels pour le marché international mais également pour le marché local», a indiqué Tahina Michel Razafindramalo, directeur du Développement Océan Indien.
90% de la clientèle sont basés à l’étranger et 10% à Madagascar. Ce n’est qu’en 2016 qu’un focus particulier a été mis sur le marché malgache. Sur les deux années à venir, l’objectif est d’augmenter cette proportion du marché local à 30%.
En 2016, le groupe Etech a fait l’acquisition de la société TMS Consulting, spécialisée en accompagnement en stratégie digitale et des applications-métiers d’une part, et de Nelli Studio, dont l’expertise repose sur l’animation 2D-3D et le gaming sur mobile d’autre part. Hery Zo Rakotondramanana, gérant associé de Nelli Studio a indiqué qu’ils ont, par exemple, réalisé des films d’animation visant à sensibiliser sur le lavage des mains au savon, l’eau potable, les baleines… pour une meilleure transmission des messages…
A ce jour, «Etech» maîtrise plus de 30 technologies différentes et a réalisé plus de 300 projets. Une centaine d’applications-mobile a été mise en place, comme «fanorona» ou «taxibe» qui sont des applications gratuites à Madagascar.
A noter également que «Etech» est un partenaire certifié à Madagascar de «Google cloud» et de «Odoo».
C.R