SECES : Menace de grève générale
Apparemment, les revendications du SECES ne sont toujours pas prises en considération par les autorités compétentes de l’Etat. Une nouvelle menace de grève plane…
Les membres du Syndicat des Enseignants-Chercheurs et chercheurs-enseignants de l’Enseignement Supérieur (SECES) des Universités publiques de Madagascar menacent de suspendre les cours et tous les travaux de recherche. Telles sont les résolutions de leur Assemblée Générale d’hier dans les locaux de la faculté DEGS d’Ankatso, d’ailleurs entérinées par l’AG des membres des 5 autres Provinces.
Ils réclament leurs indemnités de logement et de résidence, en application du décret N°2009/1214. «Une nouvelle Assemblée générale du SECES devra se tenir ce mercredi 24 mai, suivie d’un conseil national extraordinaire», a fait savoir Sammy Grégoire Ravelonirina, président du SECES section Antananarivo.
«L’État et les Autorités compétentes n’ont pas tenu leurs engagements et ont même renié la convention de Mahazoarivo du 10 septembre 2015, conclue entre le Premier ministre et le SECES, sur l’intégration dans la Loi de Finances Initiale 2017, les indemnités de logement et de résidence du SECES», a rappelé Sammy Grégoire Ravelonirina, président du SECES section Antananarivo.
Par la même occasion, ce dernier a rappelé que des terrains universitaires et sur lesquels sont bâtis des centres de recherches dans tout Madagascar, sont aujourd’hui devenus propriétés de particuliers. Le SECES attire ainsi l’attention de l’Etat sur ces accaparements de terrains par des particuliers.
Devant le comportement de l’État face à la situation du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche et particulièrement vis-à-vis des accords qu’il s’est engagé à respecter, le président du SECES Section Antananarivo fait noter que dans la plupart des cas, c’est l’État qui pose souvent des entraves. En revanche, les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants sont l’un des piliers de l’enseignement supérieur et de la recherche à Madagascar. Ils méritent par conséquent des conditions décentes.
Jemima R
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