Greffiers et magistrats : Grève de deux jours
Le Syndicat des Greffiers de Madagascar (SGM) s’est décidé d’aller jusqu’au bout de sa revendication. Si les magistrats comptent observer deux jours de grève pour indignation, le Syndicat des greffiers de Madagascar, quant à lui, veut aller plus loin. En effet, le président de ce syndicat Haja Andriambololona a fait savoir hier que la grève des greffiers, entamée ce jour, ne se terminera plus jusqu’à ce qu’une solution à leurs problèmes soit trouvée.
«Il n’y aura pas de service minimum», a-t-il fait savoir. Il a également précisé que le mouvement, entamé ce jour, est observé par la quasi-totalité des greffiers de Madagascar.
D’après lui, le ministère de tutelle avait invité le Syndicat des greffiers de Madagascar à se réunir autour de la table de la négociation. «Le directeur de cabinet du ministère nous a invité à négocier», a tenu à préciser le président du Syndicat des greffiers de Madagascar. Cependant, les greffiers ne semblent pas encore très enthousiastes à cette idée de négociation. En effet, le syndicat des greffiers veut clarifier les choses avant d’entamer toute discussion avec le ministère.
Les magistrats du syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM) observent également, à partir de jour jusqu’à demain, une grève. En effet, ce syndicat veut soutenir le SGM dans sa revendication relative à la mise en place d’un véritable Etat de droit à Madagascar.
Le syndicat des pénitenciers, quant à lui, ne sera pas au rendez-vous, selon les explications de son vice-président, hier. En effet, aucune consigne n’a été donnée aux membres de ce syndicat. D’ailleurs, son président est actuellement en mission dans le Sud de Madagascar, selon les explications du vice-président du syndicat des pénitenciers.
Velo Ghislain
