Claudine encore et toujours…
L’affaire Claudine Razaimamonjy fait le chou-gras de la presse depuis des mois. Il n’est pas envisageable qu’elle soit close d’ici peu. Dernièrement, la conversation téléphonique de Claudine Razaimamonjy avec un agent du BIANCO a, de nouveau, soulevé la polémique. La conversation est relayée à une vitesse inégalable sur les réseaux sociaux. En fait, la conversation n’a vraiment rien de surprenant en soi, ce sont plutôt les propos calomnieux et surtout injurieux qui ont le plus retenu l’attention des internautes.
Lors de son rapport annuel de mardi dernier, le BIANCO, par la voix de son Directeur Général, a beaucoup insisté sur le fait que cette fuite ne provenait pas de son entité ni de son équipe, mais que des investigations sont menées afin d’en déterminer le coupable. Après le BIANCO, les magistrats étaient également pointés du doigt et accusés, à tort ou à raison, de cette fuite.
Les avocats de Dame Claudine sortent du silence et accusent le BIANCO pour cette fuite de cet enregistrement sonore. Il est donc plus qu’impératif de révéler la vérité.
Il se peut que l’on ne saura jamais les tenants et aboutissants de cette affaire, comme dans tant d’autres dossiers. Mais les observateurs de la vie politique comptent sur les autorités compétentes pour faire la lumière sur ce dossier épineux.
Pourquoi cette affaire passionne-t-elle tant les Malgaches? Une affaire de corruption et de détournement de marchés publics n’est pas chose nouvelle dans notre pays. Ce n’est qu’une infime partie de la réalité. Cette affaire servira de modèle à tous les gros bonnets. Sur ce, tous les Malgaches peuvent affirmer avec fierté que la loi en vigueur est bien appliquée et valable pour tout le monde, dont les milliardaires et les personnages les plus influents, comme Claudine Razaimamonjy.
Mais la réalité est toute autre. La transparence de sa détention, depuis l’hôpital HJRA jusqu’à la Maison centrale de Manjakandriana, laisse tout le monde perplexe. On dirait que le Pouvoir cherche tous les moyens de détourner ou de cacher la Vérité. Et pour le commun des mortels, cette forme de favoritisme avéré signifie que les autorités compétentes font tout leur possible pour que la «suspecte» Claudine R. sorte toute blanchie de cette affaire. Cela signifie tout bonnement que tout le monde est loin d’être égal devant la loi.
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