Attentat de Nice : Mino Razafitrimo décorée pour son acte de bravoure
Mino Razafitrimo, née Rakotomalala, a été décorée hier à titre posthume par le Président français Emmanuel Macron. C’est ce qu’a révélé un comuniqué de presse émanant de ses proches et des membres de sa famille. Elle faisait partie des victimes de l’attentat de Nice, un drame qui s’est produit sur la Promenade des Anglais durant la célébration de la fête nationale française, il y a tout juste un an. A l’occasion d’une cérémonie d’hommage aux victimes à Nice, du 14 juillet, Mino Razafitrimo a été décorée nationalement à titre posthume pour acte de bravoure par les mains de son époux Bruno Razafitrimo, accompagné de leurs deux enfants, Amaury et Andrew.
Tous les membres de la famille proche de Mino, à l’instar de ses parents, ses frères et sœurs, ses cousins et cousines et de sa famille habitant à Paris et Madagascar ont également été présents lors de cette cérémonie. Les noms de Mino et Yanis, le petit garçon qu’elle a tenté de sauver pendant l’attentat, ont, en outre, été gravés sur des galets à déposer au sommet du Stok Kangri dans l’Himalaya. En effet, 86 galets en bleu, blanc, rouge et portant le nom des chacun des victimes ont été peints par des élèves niçois de l’école Saint Exupéry de l’Escarène.
Mino Razafitrimo, rappelons-le, a été âgée de 31 ans et mère de deux enfants âgés actuellement de 5 et 7 ans. Elle était parmi les milliers de personnes qui se trouvaient sur la Promenade des Anglais pour les feux d’artifice, le soir de la fête nationale, accompagnée de ses deux enfants et quelques membres de sa famille. Un camion fou a foncé sur la foule ce soir-là, faisant 86 morts dont Mino Razafitrimo et près de 200 blessés. Depuis le drame, la famille s’organise pour être proche des enfants et du papa afin de combler le vide et particulièrement, pour l’accompagnement au quotidien. Les parents de Mino ont également décidé d’habiter à Nice depuis octobre 2016. En ce qui concerne ses deux fils, lesquels ont survécu à l’attentat, ils suivent encore un suivi psychologique hebdomadaire pour se reconstruire à nouveau.
Mino était une femme simple, sociable, discrète, généreuse et studieuse. Titulaire de deux bacs, l’un français et l’autre malgache, elle est arrivée en France à l’âge de 17 ans, afin de poursuivre ses études. Titulaire également d’un master en communication, elle a été employée comme assistante en communication, révèle le communiqué de sa famille.
Marc A.
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