Plan Sectoriel de l’Education : 1447 milliards d’Ariary pour la réalisation
Afin de mettre en place et de réaliser le Plan Sectoriel de l’Éducation à partir de 2018 – année de début de sa réalisation – les 3 ministères de tutelle de ce programme, à savoir le ministère de l’Éducation Nationale, le ministère de l’Emploi, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, auront besoin de 1.447 milliards d’Ariary. 18% de ce budget proviennent des partenaires financiers de la Grande île, si les 82% restants, destinés aux dépenses courantes, seront assurés par l’État Malagasy.
Une présentation publique, ainsi qu’un débat sur la mise en œuvre de ce programme ont été organisés mardi dernier, à la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Madagascar. La journée de mardi dernier fut une occasion pour les trois ministères concernés de présenter la stratégie y afférente, afin d’améliorer le système éducatif de Madagascar. Son but étant d’assurer une employabilité des jeunes diplômés, dès la fin du «Premier cycle » qui se fera en 9 ans.
Avec la suppression du Certificat d’Études Primaires Élémentaires (CEPE) jugé incitateur de déscolarisation, ce premier cycle sera subdivisé en 3 sous-cycles. Durant le premier sous-cycle, l’objectif est donner les base en termes de lecture, d’écriture et de la maîtrise de la pré-mathématique aux enfants. L’enseignement se fera exclusivement dans leur langue. Pour le deuxième sous-cycle, outre l’acquisition continue de ces connaissances fondamentales, des langues étrangères et d’autres matières de base seront introduites. Pour le dernier sous-cycle, les types de formation « hors des murs », ainsi que ceux axés sur l’économie, la culture et l’environnement seront de mise pour que chaque élève puisse s’épanouir dans son environnement.
Le « Diplôme de fin d’Études Fondamental », équivalent du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) actuel, sera, de ce fait, le premier diplôme des enfants malgache après 9 ans de scolarisation. A partir de ce niveau, ces derniers auront le choix d’arrêter ou de continuer leurs études en suivant, soit le parcours technique, soit le parcours général. Effet, à ce niveau, l’enfant sera jugé employable et ne risquera plus de retomber dans l’analphabétisme, estime le Ministre de l’Education Nationale.
Dans ce programme de l’éducation nationale, avec le changement radical du curricula, les enseignants seront formés et suivront avec leurs 44 000 nouveaux collègues, recrutés durant la réalisation du projet, des formations initiales et continues. Un lycée par province sera également construit.
Jemima R
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