Insécurité sur la RN7 : Les transporteurs réclament une opération spéciale de sécurisation
Trop, c’est trop ! Les transporteurs se décident à tirer la sonnette d’alarme pour interpeller les autorités compétentes sur les actes de banditisme et l’insécurité grandissante sur nos routes nationales.
Au terme de la grève d’avertissement de mercredi dernier, les transporteurs ont adressé hier au Commandant de la Gendarmerie Nationale une lettre de demande de renforcement de la sécurisation de la RN7 reliant la Capitale au Sud du pays.
Les transporteurs sollicitent une opération de sécurisation plus accrue des convois et caravanes qui passent sur l’axe de Ranohira à Ambositra vers la capitale Betsileo et d’Ambohi- mandroso à Ranohira, vers Toliara. Tous les véhicules devront être groupés, rouler en caravane et escortés par au moins trois éléments des Forces de l’ordre, dont un en tête de caravane, un autre au milieu et un troisième agent en queue de peloton. Entre ces endroits cités ci-dessus, aucun barrage ne devra être érigé, toujours selon la requête des transporteurs.
Les transporteurs ayant formulé une disposition relative à ces demandes, sollicitent l’accord du responsable de la Gendarmerie nationale. Ces dispositions concernent notamment les départs du matin et de l’après-midi, suivis des instructions du convoi.
Noely Rakotonirainy, du KMFK ou «Komitin’ny Miara-mitantana ny Fasan’ny Karana», a précisé qu’il est temps de prendre en main cette insécurité grandissante qui tend à nuire à la circulation sur la RN7 et à semer la terreur, non seulement chez les transporteurs et les coopératives, mais également chez les passagers.
Après l’attaque de lundi dernier, une autre caravane de 7 véhicules de taxi-brousse avait été la cible de bandits de grands-chemins mercredi dernier à Vohiparara, à 28km d’Ambohimahasoa, sur la route de Manakara. Ces véhicules desservent la zone Sud-est de la Grande île.
«Notre vie et celle de nos passagers, ainsi que nos familles ne sont plus en sécurité», se plaignent les conducteurs de taxi-brousse. «Il arrive parfois que des passagers nous soupçonnent d’être de mèche avec des dahalo», poursuivent les transporteurs.
Jemima R
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