Vaches sur pied : Vers la suspension de la vente
D’après les explications du ministre auprès de la Présidence en charge de l’Agriculture et de l’Elevage (MPAE) Rivo Rakotovao, ces méfaits constituent l’un des facteurs de la réduction de nombre de bovidés de Madagascar. «Il faudra combattre ces agissements», a–t-il indiqué .
Le ministère auprès de la Présidence en charge de l’Agriculture et de l’Elevage (MPAE) soumettra en Conseil de gouvernement la suspension de 6 mois de la vente de vaches sur pied sur les marchés de zébus. Hier matin, le ministère avait organisé un atelier sur le secteur bovin, à Ampandrianomby. Les discussions se sont focalisées sur l’abattage de vaches en état de procréer, lequel reste encore interdit par la loi.
Des responsables de la Région Analamanga, des responsables d’abattoirs, des représentants de la Gendarmerie ont pris part à cet atelier, aux côtés des techniciens du ministère. Ils ont adopté cette résolution visant à suspendre la vente de vaches sur pied. Les vaches zébus, les génisses et les vaches stériles seront concernées par cette résolution.
D’après les explications du ministre Rivo Rakotovao, qui a lancé cet atelier d’hier, ces méfaits constituent l’un des facteurs de la réduction de nombre de bovidés de Madagascar. «Il faudra combattre ces agissements», a indiqué le ministre Rivo Rakotovao.
Par ailleurs, le ministre a fait savoir que cette bataille nécessite la volonté et la participation des différents services et organes concernés, sachant qu’elle ne concerne pas uniquement le ministère.
D’après les explications des responsables des abattoirs légaux de la Capitale, ces endroits n’abattent pas des animaux interdits par la loi. «Ce sont les abattages clandestines qui y sont effectués», a, pour sa part, fait savoir un responsable de l’abattoir d’Ampasika.
D’après Rivo Rakotovao, les besoins d’Antananarivo sont estimés à 400 bovins par jour. «Si les vaches, qui sont encore en âge de procréer, sont abattues, le risque de raréfaction de zébus est très grand pour le pays. Il faudra arrêter ces agissements au plus vite. Tous les responsables seront mobilisés dans cette action», a expliqué le ministre.
Même les hauts responsables de la Gendarmerie se sentent préoccupés par ces agissements illégaux. Au début de ce mois d’août, le Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie, le Gal. Girard Randriamanahavalisoa, lors de sa descente sur le marché de zébus d’Ambatonapoaka, avait lancé un appel à l’arrêt de ces abattages de vaches. Il avait même ordonné aux Gendarmes de redoubler d’effort pour combattre contre ce fléau.
Cet atelier sera également délocalisé incessamment dans les Régions.
Velo Ghislain
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