Groupe de la BAD : Des instruments de financement innovants
Le Document de Stratégie-pays définit le cadre de partenariat dans lequel le Groupe de la Banque Africaine de Développement travaillera avec les parties prenantes au cours des cinq prochaines années pour contribuer à la mise en oeuvre du Plan National de Développement. Un séminaire de dialogue sur ce DSP s’est tenu hier.
Dans la mesure où les besoins de Madagascar en ressources pour mettre en oeuvre le Plan National de Développement (PND) sont importants, les ressources du Groupe de la BAD joueront un rôle de catalyseur pour la mobilisation des ressources du secteur privé grâce à des instruments de financements innovants. Il en est ainsi de la garantie partielle de crédit et de la garantie partielle de risque. Ces nouveaux instruments ont été abordés hier au cours du séminaire de dialogue sur le Document de Stratégie Pays (DSP) 2017-21 du Groupe de la BAD pour Madagascar.
L’ancien Représentant Résident de la BAD à Madagascar avait indiqué au mois de juillet dernier que la Banque Africaine de Développement avait pris des engagements au cours d’une réunion qui s’est tenue à Washington pour permettre d’utiliser une garantie partielle de risque. Une telle garantie partielle de risque permettra, entre autres, de venir en aide à l’assainissement et au renflouement du gap que présente la trésorerie d’Air Madagascar, a-t-il indiqué.
Document Stratégie Pays
Le séminaire de dialogue sur le Document Stratégie Pays du Groupe de la BAD pour Madagascar couvrant la période 2017-21 qui s’est tenue hier à Ankorondrano avait pour but de recueillir les contributions des participants à finaliser le projet de DSP en vue de sa présentation au Conseil d’Administration du Groupe de la BAD. La stratégie proposée s’articule autour de deux piliers qui sont le développement des infrastructures de l’énergie et des transports pour soutenir la croissance inclusive et le soutien à la transformation de l’agriculture et au développement de l’industrie. Toutefois, les mutations nécessaires à la réalisation de ces deux piliers ne pourront s’opérer véritablement sans une prise en compte de manière holistique des questions de gouvernance et des réformes pour attirer le secteur privé. La question de l’entreprenariat, notamment des jeunes et des femmes, reste également une dimension importante pour l’atteinte des résultats de la stratégie. Par ailleurs, le pays étant très vulnérable au changement climatique, la prise en compte de cette dimension s’avère nécessaire au renforcement de la résilience du pays. A ce titre, la stratégie ciblera les régions les plus vulnérables qui enregistrent les taux de pauvreté les plus élevés du pays. Nous en reparlerons.
C.R
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