Nouvelle lanterne : Bras de fer permanent entre CUA et taxis-ville
En marge des préoccupations soulevées par l’épidémie de la peste, les autres problèmes de la vie quotidienne continuent de préoccuper les gens. Il en est ainsi de l’association FTAR qui n’a de cesse de protester contre l’utilisation de la nouvelle lanterne de taxi.
L’association des transporteurs de Madagascar ASTRAM dit «non» au port de la nouvelle lanterne contenant des publicités aux taxis qui travaillent sur la zone nationale. Elle soutient, en effet, l’association des taxis-ville d’Antananarivo ville ou FTAR. Hier, le président de l’ASTRAM avec la présidente de la FTAR se sont réunis au bureau du KMMSF Fasanikarana. Ferdinard Rakotondrafara a réitéré que l’association s’oppose à la déclaration faite par le président de l’association des taxis-ville de la zone nationale ou ASTAZON, disant que cette association accepte dorénavant de porter cette nouvelle lanterne. Ce n’est pas conforme à loi, toutes décisions prises doivent passer par l’ASTRAM, et l’ASTAZON n’a pas respecté ce règlement.
Certains taxis-ville, membres de l’ASTAZON ont déjà porté cette lanterne hier et font l’objet d’expulsion. «Les taxis portant cette nouvelle lanterne ne devront pas stationner dans l’enceinte de Fasanikarana», a déclaré le président de l’ASTRAM et du KMMSF.
Rencontre
Une rencontre entre les taxis-ville avec la maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo Lalao Ravalomanana, aura lieu mercredi prochain à l’hôtel de ville Analakely. La CUA a déjà distribué les invitations. «Même si la maire ne m’a pas remis d’invitation, l’association de la FTAR que je dirige sera présente et assistera à cette réunion. C’est une occasion pour l’association d’attendre les réponses venant de la CUA. Nous réitérons que nous n’accepterons jamais l’OMAVET et la nouvelle lanterne», a expliqué Clémence Raharimanana, présidente de la FTAR.
Après cette réunion, si la réponse de la commune ne satisfait pas la demande de la FTAR, des actions plus amplifiées seront menées par la FTAR, selon les explications de la présidente.
Jemima R
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