Panique totale hier : Fermeture forcée de plusieurs établissements
De la bousculade a été constatée presque devant tous les établissements scolaires publics hier, à cause d’une rumeur concernant la présence d’éléments de forces de l’ordre, accompagnés de médecins pour forcer les élèves à se faire vacciner contre la peste. Ô rumeurs, rumeurs ?!…
Panique générale dans les écoles de la Capitale hier. Depuis la matinée d’hier, des bruits ont circulé dans la Capitale à cause des sois disant médecins qui circulent dans une voiture tout terrain et qui entrent dans des écoles pour vacciner les élèves. Une situation qui a causé la panique générale. En effet, les écoliers ont pris la fuite. Pire encore, en entendant ces bruits, des parents sont venus récupérer leurs enfants dans presque toutes les écoles de la Capitale. D’Ambatomaro à Anosibe en passant par Manjakaray, Andranomanalina, Antanimbarinandriana et Anosipatrana, la panique était palpable dans les rues. Des parents d’élèves ont même forcé les grilles de protections et les portails de certaines écoles dans ces quartiers.
Face à cette panique généralisée dans la Capitale, le Préfet de police d’Antananarivo, le Général Angelo Ravelonarivo, a convoqué une réunion d’urgence avec les responsables de la sécurité hier. Les responsables régionaux de la Direction de la Santé Publique et de l’Education Nationale ont été également présents à cette réunion d’urgence. Il a été décidé lors de cette réunion que les écoles ouvriront toujours leurs portes ce jour. «Les écoles ouvriront leurs portes demain (NDLR : ce jour) et les forces de l’ordre sont réquisitionnées pour assurer la sécurité des élèves», a fait savoir le Préfet de la police d’Antananarivo.
Suspects identifiés
Les observateurs se sont demandés sur la véracité des bruits qui ont circulé sur les réseaux sociaux et qui ont causé le mouvement de panique d’hier. En effet, certains ont dit que ce ne sont que des rumeurs et des manipulations pures et simples. Mais hier, le Préfet de police a confirmé l’existence de ces personnes qui se prennent pour des médecins et sillonnant les écoles de la capitale. «Les personnes derrières ces agissements sont déjà identifiées et les enquêtes sont en cours», a confirmé le Préfet de police hier. «Ces agissements ont des dessous politiques» a affirmé le Préfet de police d’Antananarivo hier.
Le commandant de groupement de la gendarmerie d’Analamanga, le colonel Ravoavy Zafisambatra a martelé également que le fait de propager ou même de partager des fausses nouvelles sur les réseaux sociaux constitue déjà une infraction. «Pour le bien de la population, les forces de l’ordre lance un appel au calme à la population et ne pas se laisser piéger à propager ses tentatives de déstabilisations dans les réseaux sociaux», a expliqué le Colonel Ravoavy hier.
Velo Ghislain
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